L’Afrique doit "briser les chaînes invisibles" de l’héritage de l’esclavage, selon une experte
L’Afrique doit "briser les chaînes invisibles" de l’héritage de l’esclavage, selon une experte
Si l’esclavage a été aboli de jure, son héritage de facto continue de façonner la réalité des peuples africains, a déclaré à Sputnik Afrique Catherine S.Namakula, coordinatrice de l’Africa Reparation Hub, à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.
Cette journée a la double signification, selon elle:
◾ commémorer l’une des pires violations des droits humains,
◾ sensibiliser les générations futures à ses conséquences durables, en particulier pour les personnes d’origine africaine.
"L'histoire des peuples africains, et leur réalité actuelle, sont souvent façonnées par les idéologies de suprématie raciale et les réalités de la discrimination raciale. Les séquelles de l'esclavage n'ont jamais été abordées, ni même résolues", déclare-t-elle.
Selon elle, la Déclaration et le Programme d’action de Durban, qui ont qualifié l’esclavage de crime contre l’humanité et introduit la notion de réparation, sont très mal appliqués.
"Les personnes d'ascendance africaine parlent de réparations, mais cela ne progresse pas".
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