"Rien n'est encore garanti, ni pour une partie, ni pour l'autre"
"Rien n'est encore garanti, ni pour une partie, ni pour l'autre"
Un cessez-le-feu en Ukraine n'arrange stratégiquement pas les deux parties, a estimé auprès de Sputnik Afrique un essayiste marocain, commentant la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington.
Selon Abdelhak Najib, pour les parties en conflit "il faut que la pression de la guerre reste tenace pour que chacun arrive à imposer ses conditions à l'autre".
Dans ce contexte, il est important "qu'on pense déjà à l'après-guerre". "Donald Trump a laissé entendre qu'il participerait aussi à la sécurité de l'Ukraine, une fois un accord établi et accepté des deux parties", explique l'analyste.
Il a souligné la réticence de Donald Trump concernant l'éventuelle adhésion de Kiev à l'Otan, "ce qui arrange finalement les intérêts de la Russie".
"En ce qui concerne les déclarations du président ukrainien Volodymyr Zelensky, il y a une forme de résignation dans sa manière de voir les choses", poursuit M.Najib.
"Je crois que, quelque part, dans sa tête, il est préparé à céder, à céder beaucoup pour que la guerre cesse en Ukraine", conclut-il.
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