De l'Afrique au British Museum: un héritage de spoliation
De l'Afrique au British Museum: un héritage de spoliation
Depuis des siècles, des objets africains, souvent confisqués durant l’époque de la domination coloniale, ornent les musées britanniques.
Zoom sur les pires casses patrimoniaux:
Égypte: De la pierre de Rosette aux statues d'Amenhotep III, des trésors vieux de 3.000 ans, sont exposés à Londres. Les appels à leur restitution se sont intensifiés depuis les années 2000.
Éthiopie: Plus de 90 objets sacrés de Maqdala, dont le bouclier de l'empereur Tewodros II, ont été volés dans les années 1800. Beaucoup sont encore exposés au British Museum.
Nigéria: Plus de 900 bronzes sont conservés au British Museum. Certaines institutions, comme le Horniman Museum et l'Université de Cambridge, ont restitué leurs collections en 2022-2023.
Kenya: Le tambour Ngadji, sculpté dans du bois sacré de mzinga, reste enfermé dans les archives britanniques.
Ghana: Des insignes royaux de la cour ashanti (couronnes, épées) ont été volés pendant les guerres anglo-ashanti. Certains ont été temporairement rapatriés en 2024.
Afrique du Sud: le plus gros diamant du monde, le Cullinan, aussi surnommé Grande Étoile d'Afrique, a été fragmenté en plusieurs pierres, dont une orne le sceptre impérial britannique. Les débats autour de sa propriété font rage.
Abonnez-vous @sputnik_afrique
