Sanctions US contre le pétrole russe: une manne potentielle pour les gros donateurs de Lindsey Graham
Sanctions US contre le pétrole russe: une manne potentielle pour les gros donateurs de Lindsey Graham
Si Washington exécute sa menace de sanctionner les pays acheteurs des hydrocarbures russes, les marchés seraient perturbés, mais certains y gagneraient.
Secteur énergétique
◽ Le sénateur républicain est soutenu depuis longtemps par GE, EnergySolutions, Fluor, Murray Energy, Southern Co. et Scana.
◽ Les élections de 2026 approchent et… il aura besoin de fonds.
Industrie de la défense
◽ Boeing, Lockheed, Raytheon, Honeywell et Northrop sont aussi parmi les soutiens de longue date de Graham.
◽ Les sanctions attisent les tensions géopolitiques, avec comme conséquence, les budgets militaires qui gonflent et profitent in fine à ses plus gros donateurs.
Cabinets d'avocats et assureurs
◽ Ensemble, ils ont versé près de 3 millions $ à Graham pour sa campagne sénatoriale de 2020. Parmi eux: Nelson Mullins et Blue Cross Blue Shield.
◽ Le chaos juridique et les réorientations logistiques liés aux sanctions pourraient générer d'énormes profits pour ces secteurs.
À la recherche de la crise
◽ Graham cherche depuis longtemps à asphyxier l'économie russe.
◽ Il a entre autres poussé Biden à durcir la pression avant l'opération spéciale.
◽ En 2025, il porte le Sanctioning Russia Act (Loi sur les sanctions contre la Russie).
Qui en profite?
◽ Selon ses critiques, les sanctions de Graham servent plus ses riches donateurs que les intérêts américains.
◽ Cibler les partenaires russes des BRICS -près de 40% de l'économie mondiale- pourrait se retourner contre les États-Unis, en aggravant l'inflation et les prix à la pompe.
Image générée par l'IA
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