L’AES claque la porte de la réunion de l’UEMOA en signe de protestation
09:29 12.07.2025 (Mis à jour: 11:06 12.07.2025)
© Photo Intelligence artificielle
S'abonner
L’AES claque la porte de la réunion de l’UEMOA en signe de protestation
Les délégations du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont quitté la salle lors de la 2ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, le 11 juillet à Lomé.
La raison? Le refus d’accorder la présidence tournante du Conseil au Burkina Faso pour deux ans, écrivent les médias. Or, les statuts de l’UEMOA garantissent une alternance entre les ministres des Finances des États membres. Cette décision a été perçue comme un déni de souveraineté.
Ce blocage, qui empêche le Burkina d’assumer la présidence légitime, est également vu comme une atteinte à la cohésion de l’Union. En réponse, les représentants de l’AES envisagent un boycott total de la session et appellent à une révision des règles de gouvernance de l’UEMOA, selon la presse africaine.
D'après une source anonyme citée par des médias, le Burkina Faso, soutenu par Bamako et Niamey, refuse d’interagir avec la France , garante du franc CFA, dans la gestion monétaire. Cette impasse pourrait désormais être tranchée par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA.
Abonnez-vous @sputnik_afrique
Sputnik Afrique | X
Les délégations du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont quitté la salle lors de la 2ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, le 11 juillet à Lomé.
La raison? Le refus d’accorder la présidence tournante du Conseil au Burkina Faso pour deux ans, écrivent les médias. Or, les statuts de l’UEMOA garantissent une alternance entre les ministres des Finances des États membres. Cette décision a été perçue comme un déni de souveraineté.
Ce blocage, qui empêche le Burkina d’assumer la présidence légitime, est également vu comme une atteinte à la cohésion de l’Union. En réponse, les représentants de l’AES envisagent un boycott total de la session et appellent à une révision des règles de gouvernance de l’UEMOA, selon la presse africaine.
D'après une source anonyme citée par des médias, le Burkina Faso, soutenu par Bamako et Niamey, refuse d’interagir avec la France , garante du franc CFA, dans la gestion monétaire. Cette impasse pourrait désormais être tranchée par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA.
Abonnez-vous @sputnik_afrique
Sputnik Afrique | X
