Appliquant "la justice des riches contre les plus pauvres", la CPI "n'a pas sa raison d'être"
Appliquant "la justice des riches contre les plus pauvres", la CPI "n'a pas sa raison d'être"
La Cour pénale internationale (CPI) serait-elle une machine à broyer les plus faibles?
Jean-Bernard Padaré, président du Conseil constitutionnel tchadien, n’y va pas par quatre chemins: en marge du Forum juridique de Saint-Pétersbourg, dans un entretien accordé à Sputnik Afrique, il dénonce la partialité de la CPI.
"Près de 90% des personnes qui sont déférées devant la Cour pénale internationale sont des ressortissants de pays africains. Comme par hasard. Comme si l’Afrique était le continent qui commet le plus de violations des droits, alors qu’il n’en est rien", s’indigne-t-il. Et d’enfoncer le clou: "Il y a beaucoup de violations des droits de l’homme qui sont subies et commises dans de nombreux autres pays"!
L'expert salue l'initiative russe visant à garantir que le plus grand nombre possible d'États adhèrent à la nécessité de dépolitiser la justice pénale internationale.
"On doit dépolitiser la CPI pour que le droit soit appliqué, quelles que soient la richesse ou la couleur de peau. C'est ça la justice impartiale. Nous ne pouvons pas avoir une justice orientée contre les plus faibles", insiste-t-il.
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