Il faut "accélérer la création de la monnaie unique de l'AES" et consolider les liens avec les BRICS
13:37 14.04.2025 (Mis à jour: 15:31 14.04.2025)
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Il faut "accélérer la création de la monnaie unique de l'AES" et consolider les liens avec les BRICS
C'est ce que propose un analyste socio-économique nigérien en réponse à la levée par la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) des mesures de protection des titres publics du Niger.
Suite à cette décision effective à partir du 15 avril, "les titres publics du Niger seront reclassés risqués", explique à Sputnik Afrique Issoufou Boubacar Kado Magagi.
"Cette mesure risquerait de rendre plus difficile et plus coûteux les emprunts du Niger sur le marché régional de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)", développe-t-il.
Il préconise donc à Niamey de se tourner vers les BRICS qui représentent une "bonne alternative heureuse" à cette organisation.
Selon lui, l'UEMOA et la BCEAO veulent "exercer des pressions" sur les autorités nigériennes pour "satisfaire certaines puissances mondiales néo-colonisatrices qui chercheraient à agenouiller le Niger".
La mise en place d'une devise de la Confédération de l'AES aura également un effet positif et M.Magagi presse à agir en ce sens.
"Plus le temps passe, plus on donne l'occasion à l'ennemi de nuire à la stabilité économique, monétaire, financière, sociale et sécuritaire de la confédération des États du Sahel", prévient-il.
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C'est ce que propose un analyste socio-économique nigérien en réponse à la levée par la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) des mesures de protection des titres publics du Niger.
Suite à cette décision effective à partir du 15 avril, "les titres publics du Niger seront reclassés risqués", explique à Sputnik Afrique Issoufou Boubacar Kado Magagi.
"Cette mesure risquerait de rendre plus difficile et plus coûteux les emprunts du Niger sur le marché régional de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)", développe-t-il.
Il préconise donc à Niamey de se tourner vers les BRICS qui représentent une "bonne alternative heureuse" à cette organisation.
Selon lui, l'UEMOA et la BCEAO veulent "exercer des pressions" sur les autorités nigériennes pour "satisfaire certaines puissances mondiales néo-colonisatrices qui chercheraient à agenouiller le Niger".
La mise en place d'une devise de la Confédération de l'AES aura également un effet positif et M.Magagi presse à agir en ce sens.
"Plus le temps passe, plus on donne l'occasion à l'ennemi de nuire à la stabilité économique, monétaire, financière, sociale et sécuritaire de la confédération des États du Sahel", prévient-il.
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