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L'Afrique doit exploiter elle-même son pétrole pour se développer, selon les acteurs du secteur
L'Afrique doit exploiter elle-même son pétrole pour se développer, selon les acteurs du secteur
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Outre l'augmentation des investissements dans les infrastructures en aval et la refonte des politiques, la réalisation de la "Vision Afrique d'abord" exige... 12.04.2025, Sputnik Afrique
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Ils ont, à cet égard, appelé à une plus grande utilisation des solutions financières africaines pour combler le déficit d'infrastructures du continent, estimé à 15,7 milliards de dollars. Grâce à ces sources de capitaux, l’Afrique est en mesure d'optimiser la production, la transformation et la distribution des ressources pétrolières et gazières locales, dans le cadre des efforts visant à éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030, notent-ils.S'adressant aux délégués lors de la séance de clôture de la Semaine de l’Association des raffineurs et distributeurs africains (ARDA), le président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie (AEC),NJ Ayuk, a proposé d'exploiter les 400 milliards de dollars disponibles auprès des fonds de pension africains pour soutenir des projets pétroliers et gaziers dans le continent.Grâce à ces capitaux, a-t-il expliqué, l'Afrique pourra faire avancer des projets d'infrastructures clés, tels que des pipelines, des raffineries et des centrales électriques, favorisant de la sorte le commerce énergétique intra-africain et contribuant à la lutte contre la précarité énergétique.De son côté, le Secrétaire exécutif de l’ARDA, Anibor Kragha, a préconisé des solutions afro-centriques et des stratégies pour promouvoir le développement socio-économique de l'Afrique.L’un des messages forts de la Semaine Arda est que pendant trop longtemps, l'Afrique a été façonnée par des forces extérieures, mais il est temps pour les Africains de prendre les devants et de raconter leur propre histoire. Pour ce faire, les gouvernements et les raffineurs et distributeurs africains se doivent de conjuguer leurs efforts pour assurer la sécurité de 600 millions de personnes en situation de précarité énergétique.La Semaine de l'Association des raffineurs et distributeurs africains (ARDA 2025), l’événement de premier plan pour l’industrie pétrolière africaine en aval, s’est tenue cette année du 7 au 11 avril sous le thème "L’Afrique d’abord : assurer notre avenir énergétique".Le rassemblement a planché sur plusieurs sujet, notamment "Les tendances du marché mondial et les impacts potentiels", "Les évolutions du marché aval en Afrique", "Les carburants de transition : Répondre à la demande énergétique future de l'Afrique" et "GPL pour une cuisson propre : La meilleure option à court terme de l'Afrique pour réduire les émissions de carbone".Fondée en 2006, l’ARDA est une plateforme visant à améliorer l'interaction entre les raffineurs, les opérateurs africains de la chaîne de stockage, de transport et de distribution, ainsi que les sociétés internationales de marketing, de négoce, d'ingénierie et de services financiers.
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L'Afrique doit exploiter elle-même son pétrole pour se développer, selon les acteurs du secteur
Outre l'augmentation des investissements dans les infrastructures en aval et la refonte des politiques, la réalisation de la "Vision Afrique d'abord" exige d'exploiter pleinement chaque goutte de pétrole et de gaz pour promouvoir le développement du continent, ont indiqué vendredi les raffineurs et distributeurs africains, au Cap.
Ils ont, à cet égard, appelé à une plus grande utilisation des solutions financières africaines pour combler le déficit d'infrastructures du continent, estimé à 15,7 milliards de dollars. Grâce à ces sources de capitaux, l’Afrique est en mesure d'optimiser la production, la transformation et la distribution des ressources pétrolières et gazières locales, dans le cadre des efforts visant à éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030, notent-ils.
S'adressant aux délégués lors de la séance de clôture de la Semaine de l’Association des raffineurs et distributeurs africains (ARDA), le président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie (AEC),NJ Ayuk, a proposé d'exploiter les 400 milliards de dollars disponibles auprès des fonds de pension africains pour soutenir des projets pétroliers et gaziers dans le continent.
Grâce à ces capitaux, a-t-il expliqué, l'Afrique pourra faire avancer des projets d'infrastructures clés, tels que des pipelines, des raffineries et des centrales électriques, favorisant de la sorte le commerce énergétique intra-africain et contribuant à la lutte contre la précarité énergétique.
De son côté, le Secrétaire exécutif de l’ARDA, Anibor Kragha, a préconisé des solutions afro-centriques et des stratégies pour promouvoir le développement socio-économique de l'Afrique.
"L'Afrique a besoin de son propre plan de financement du développement pour éviter d'être façonnée par des facteurs externes", estime-t-il, arguant que la solution proposée sur la scène internationale consistait à "se tourner vers l'intérieur".
L’un des messages forts de la Semaine Arda est que pendant trop longtemps, l'Afrique a été façonnée par des forces extérieures, mais il est temps pour les Africains de prendre les devants et de raconter leur propre histoire. Pour ce faire, les gouvernements et les raffineurs et distributeurs africains se doivent de conjuguer leurs efforts pour assurer la sécurité de 600 millions de personnes en situation de précarité énergétique.
La Semaine de l'Association des raffineurs et distributeurs africains (ARDA 2025), l’événement de premier plan pour l’industrie pétrolière africaine en aval, s’est tenue cette année du 7 au 11 avril sous le thème "L’Afrique d’abord : assurer notre avenir énergétique".
Le rassemblement a planché sur plusieurs sujet, notamment "Les tendances du marché mondial et les impacts potentiels", "Les évolutions du marché aval en Afrique", "Les carburants de transition : Répondre à la demande énergétique future de l'Afrique" et "GPL pour une cuisson propre : La meilleure option à court terme de l'Afrique pour réduire les émissions de carbone".
Fondée en 2006, l’ARDA est une plateforme visant à améliorer l'interaction entre les raffineurs, les opérateurs africains de la chaîne de stockage, de transport et de distribution, ainsi que les sociétés internationales de marketing, de négoce, d'ingénierie et de services financiers.