La traite transatlantique laisse un "héritage douloureux" qui étouffe la créativité africaine

© AP Photo / Sunday AlambaMonument de l'indépendance au Tchad
Monument de l'indépendance au Tchad - Sputnik Afrique, 1920, 25.03.2025
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La traite négrière a entraîné des déplacements de populations, pavant la voie à l'impérialisme, a déclaré à Sputnik Afrique Siphe Potelwa, présidente du Conseil du musée Nelson Mandela, à l'occasion de la Journée internationale du souvenir des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.
Le 25 mars, Journée internationale de commémoration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique, est l'occasion de s'attaquer aux divisions en Afrique et d'œuvrer à la réconciliation, a déclaré à Sputnik Afrique Siphe Potelwa, présidente du Conseil du musée Nelson Mandela.
"Ce qui s'est passé pendant la traite négrière est douloureux. Nous ne devrions pas aborder la traite sous l'angle de la main-d'œuvre, mais sous l'angle de la créativité africaine", a-t-elle déclaré.
Le continent a besoin de "justice pour la dignité des peuples réduits en esclavage", a-t-elle ajouté.
"Cette traite négrière a entraîné le déplacement de nombreuses familles et structures communautaires à travers le continent africain, renforçant l'impérialisme. Il s'agit d'un acte barbare qui a ouvert la voie à la suprématie blanche, un discours qui prévaut encore aujourd'hui dans une grande partie du monde".
Potelwa a en outre salué la Russie pour son soutien à l'Afrique du Sud à l'époque de "l'apartheid, du racisme, de l'injustice, de la brutalité barbare".
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