https://fr.sputniknews.africa/20250320/un-groupe-de-pays-africains-depose-une-plainte-inedite-contre-le-groupe-bollore-pour-blanchiment-1071173284.html
Un groupe de pays africains dépose une plainte “inédite” contre le groupe Bolloré pour blanchiment
Un groupe de pays africains dépose une plainte “inédite” contre le groupe Bolloré pour blanchiment
Sputnik Afrique
Onze ONG de cinq pays d'Afrique ont déposé le 18 mars des plaintes pour fraude et corruption contre l'industriel Vincent Bolloré et l'un de ses fils. 20.03.2025, Sputnik Afrique
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C’est un collectif composé de diverses associations basées au Togo, en Guinée, au Ghana, en Côte d'Ivoire et au Cameroun, rassemblées au sein du collectif "Restitution pour l'Afrique (RAF)".Il accuse le groupe Bolloré d'avoir reçu illégalement des faveurs pour gérer des ports puis de blanchir de l'argent dans ces pays par la vente de ses activités logistiques en Afrique. Il est soutenu par un consortium international d'avocats.D'après les médias, il s’agirait d’un possible blanchiment des 5,7 milliards d'euros."C'est une plainte préparée depuis plusieurs mois, inédite parce qu'il y a un caractère panafricain et qu'on veut s'attaquer aux corrupteurs et redistribuer à ceux qui s'estiment floués", explique le président du collectif Restitution Afrique, Jean-Jacques Lumumba, au micro de BFMTV.L'activité ports et logistique africaine du groupe Bolloré, que le magnat a cédée en 2022, employait plus de 20.000 personnes dans 20 pays africains, exploitant 16 ports ainsi que des entrepôts et des plateformes de transport à travers le continent.Les enquêteurs français se sont déjà penchés sur des allégations selon lesquelles le groupe Bolloré aurait, via ses activités de conseil, soutenu illégalement les campagnes présidentielles de 2010 de Faure Gnassingbé au Togo et d'Alpha Condé en Guinée, en échange de concessions portuaires à Lomé et Conakry.
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Un groupe de pays africains dépose une plainte “inédite” contre le groupe Bolloré pour blanchiment
09:09 20.03.2025 (Mis à jour: 09:10 20.03.2025) Onze ONG de cinq pays d'Afrique ont déposé le 18 mars des plaintes pour fraude et corruption contre l'industriel Vincent Bolloré et l'un de ses fils.
C’est un collectif composé de diverses associations basées au Togo, en Guinée, au Ghana, en Côte d'Ivoire et au Cameroun, rassemblées au sein du collectif "Restitution pour l'Afrique (RAF)".
Il accuse le groupe Bolloré d'avoir reçu illégalement des faveurs pour gérer des ports puis de blanchir de l'argent dans ces pays par la vente de ses activités logistiques en Afrique. Il est soutenu par un consortium international d'avocats.
D'après les médias, il s’agirait d’un possible blanchiment des 5,7 milliards d'euros.
"C'est une plainte préparée depuis plusieurs mois, inédite parce qu'il y a un caractère panafricain et qu'on veut s'attaquer aux corrupteurs et redistribuer à ceux qui s'estiment floués", explique le président du collectif Restitution Afrique, Jean-Jacques Lumumba, au micro de BFMTV.
L'activité ports et logistique africaine du groupe Bolloré, que le magnat a cédée en 2022, employait plus de 20.000 personnes dans 20 pays africains, exploitant 16 ports ainsi que des entrepôts et des plateformes de transport à travers le continent.
Les enquêteurs français se sont déjà penchés sur des allégations selon lesquelles le groupe Bolloré aurait, via ses activités de conseil, soutenu illégalement les campagnes présidentielles de 2010 de Faure Gnassingbé au Togo et d'Alpha Condé en Guinée, en échange de concessions portuaires à Lomé et Conakry.