La France a commencé à utiliser les armes chimiques en Algérie en 1830, selon une étude

Alger - Sputnik Afrique, 1920, 14.03.2025
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La France coloniale a commencé à utiliser les armes chimiques contre les populations algériennes en 1830 et la première utilisation de ce type d’armes avait fait au moins 760 victimes, a indiqué jeudi Amar Mansouri, chercheur algérien en génie nucléaire.
Se basant sur des témoignages d’officiers français, M. Mansouri a expliqué sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio algérienne qu’entre 1830 et 1962, il y a eu "300 utilisations d’armes chimiques contre les Algériens, alors 800 villages ont été détruits au napalm et 800.000 tonnes de TNT ont été déversées sur plusieurs régions du sud du pays".
"En 1845, au moins 1.000 personnes de la tribu d’Ouled Ryah (Mostaganem) ont été tuées par asphyxie dans une grotte", a-t-il relevé, déplorant à ce propos la triste expression d’un Général de l'Armée française qui se vantait de "griller les Arabes".
Il s’agit, a-t-il mentionné, de "génocides répétés", citant à cet effet l’utilisation du chloroforme et du phosphore pour la première fois en 1852 lors de l’envahissement de Laghouat par 6.000 soldats français, faisant 3.586 victimes.
Il a ajouté qu'en 1930, toutes les armes chimiques ont été utilisées au polygone de Touggourt puis à Beni Ounif et Oued Namous dans le sud algérien.
Le chercheur algérien a précisé que les gaz utilisés (sarin, moutarde, butane, phosphore...) ont des effets néfastes sur le système nerveux, provoquant des brulures et s’attaquant aux différents organes de l'être humain, ajoutant que le plutonium, utilisé à l’air libre, est un gaz qui a une durée de vie de 241.000 ans.
Il a indiqué à ce propos que l’Algérie peut exiger de la France de nettoyer les sites contaminés par les explosions nucléaires.
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