"Souveraineté africaine", le mot à retenir pour réformer l'Onu

CC0 / Unsplash/Simon Hurry / Johannesburg
Johannesburg - Sputnik Afrique, 1920, 21.02.2025
S'abonner
L'évolution des institutions internationales comme l'Onu, la Banque mondiale ou le FMI passe par le respect du sentiment de souveraineté qui s'est développé en Afrique, a déclaré à Sputnik Afrique le président de la Fondation Brazzaville, à l'issue d'une réunion du G20 à Johannesburg.
"L'absence d'une participation effective de l'Afrique" aux institutions internationales d'après la Seconde Guerre mondiale "pose un grave problème", a déclaré ce vendredi 21 février à Sputnik Afrique Jean-Yves Ollivier, président de la Fondation Brazzaville, alors que la réunion ministérielle du G20 s'achève à Johannesburg.
"On peut inclure cela dans une réflexion générale quant aux accords de Bretton Woods [...]. Il n'y a pas de doute qu'il faudra réviser ces accords. C'est d'ailleurs la position pas seulement des Américains, mais également des Africains, puisque ça a été exprimé à plusieurs voix, à plusieurs occasions", a-t-il fait remarquer.
Dans ce sens, l'Afrique du Sud, qui préside le G20 cette année, "va regarder, peut-être, au nom de l'Afrique", précise Jean-Yves Ollivier, commentant les résultats de la réunion ministérielle du G20 qui s'est tenue à Johannesburg.
"Il y a eu un sentiment de souveraineté qui s'est développé en Afrique. Et c'est peut être le mot principal qu'il faut retenir, c'est à dire la volonté africaine d'assurer sa souveraineté", note-t-il.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала