Conflit dans l'est de la République démocratique du Congo: situation au 10 février

© AP Photo / Moses SawasawaDes membres de la Croix-Rouge chargent les corps des victimes des combats entre les forces gouvernementales congolaises et les rebelles du M23 dans un camion à Goma, le 3 février 2025
Des membres de la Croix-Rouge chargent les corps des victimes des combats entre les forces gouvernementales congolaises et les rebelles du M23 dans un camion à Goma, le 3 février 2025 - Sputnik Afrique, 1920, 10.02.2025
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À l'issue du sommet conjoint CAE-SADC en Tanzanie, le Président sud-africain a réaffirmé son "engagement en faveur d’une solution diplomatique et politique qui donne la priorité à la stabilité de la RDC et des pays voisins".
Au Sud-Kivu, des dizaines de soldats et miliciens auteurs de violences dans le territoire de Kabare, dont les pillages, les tueries, ont été arrêtés par l’armée et envoyés à la prison centrale de Bukavu.
Kinshasa appelle à la reprise des processus de Luanda et de Nairobi pour apaiser la situation à l'est de la RDC.
- Le processus de Luanda vise la mise en œuvre du plan harmonisé (CONOPS), incluant la neutralisation des FDLR, la levée des mesures défensives du Rwanda et le désengagement de ses forces du territoire congolais.
- Le processus de Nairobi prévoit la tenue de consultations avec les acteurs non étatiques impliqués dans le conflit.
"Le Tchad appelle au respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC", a écrit le Président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno, dans un message de solidarité avec la RDC.
L'Algérie s'est félicitée des conclusions du Sommet conjoint CAE-SADC sur la crise en RDC, a indiqué dimanche la diplomatie algérienne. "Elle fait sienne l'appel unanime lancé pour un cessez-le-feu immédiat".
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