"Ce que fait la France de ses colonies, le monde doit le savoir"
© AP Photo / Dominique Chomereau-LamotteL'avocat Harry Durimel, à droite, se tient à côté d'un militant portant une pancarte sur laquelle est écrit en français " Non au chlordécone ", alors qu'ils protestent lors de l'arrivée de la ministre française de la Santé, Roselyne Bachelot, à Raizet Abymes, en Guadeloupe, le 18 novembre 2007.

© AP Photo / Dominique Chomereau-Lamotte
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"On crée ce front-là parce que nous nous affrontons à la huitième puissance mondiale [...] qui fait jouer ses relations diplomatiques partout dans le monde pour passer sous silence ce qu'elle fait dans ses colonies", a fait savoir auprès de Sputnik Afrique Jean-Jacob Bicep, chef de l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe.
Selon lui, 90% des Guadeloupéens sont empoisonnés par le chlordécone;
"Les Polynésiens paient le prix des essais nucléaires qui ont été organisés en Polynésie française";
Et d'ajouter que "le mercure tue en Guyane".
D'après l'homme politique, "les peuples souffrent de la colonisation française sans que la communauté internationale ne s'en émeuve".
Ainsi, ce front vise à ce que les quatre anciennes colonies - la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et la Réunion - soient réinscrites sur la liste des territoires à décoloniser, a indiqué M.Bicep.