Ce 29 janvier, la situation dans les rues de Goma serait devenue relativement calme, selon des rapports de journalistes. Les tirs ont considérablement diminué par rapport aux jours précédents.
Le chef de l'aile politique de M23, Bertrand Bisimwa, a assuré que le groupe "met tout en œuvre pour garantir une sécurité complète, la tranquillité et la paix définitive" à tous leurs "compatriotes".
La situation humanitaire à Goma et dans ses environs reste préoccupante, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA).
Le Président rwandais, Paul Kagame, a déclaré avoir eu une discussion "productive" avec le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, concernant la nécessité d’assurer un cessez-le-feu et "de s’attaquer aux causes profondes du conflit".
Un sommet de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) était annoncé à Nairobi pour ce 29 janvier, mais sa tenue est incertaine. Félix Tshisekedi a fait savoir qu'il ne prévoyait pas d'y participer, le Rwanda pourrait également ne pas s'y rendre.
Le pouvoir congolais a nommé un nouveau gouverneur de la province du Nord-Kivu.
Les autorités de Kinshasa ont interdit les rassemblements après de violentes manifestations, le 28 janvier, devant plusieurs ambassades occidentales et africaines qui ont dégénéré en pillages, agressions et attaques.
Moscou a appelé les autorités congolaises à garantir la sécurité des missions diplomatiques en RDC.
La compagnie aérienne Brussels Airlines a suspendu ses vols quotidiens vers Kinshasa.
Au 28 janvier, au moins 100 personnes ont été tuées et plus de 1.000 blessées. Les hôpitaux de Goma seraient submergés.