Lutte antiterroriste: la souveraineté des États est indispensable, selon un haut responsable malien

© Photo Présidence malienneLes chefs d’État-major des pays de l’AES à Bamako avec Assimi Goïta, le 6 novembre 2024
Les chefs d’État-major des pays de l’AES à Bamako avec Assimi Goïta, le 6 novembre 2024 - Sputnik Afrique, 1920, 24.01.2025
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Les actions antiterroristes entreprises par la Confédération de l'AES sont efficaces car elles ne sont pas dictées de l'extérieur, mais sont le fruit de l'autonomie des États membres. Ce qui n'est pas le cas de l'UA, souligne le vice-président de la Commission de Défense et de Sécurité du Conseil de Transition du Mali auprès de Sputnik.
"Dans un futur proche, de nombreux pays africains vont s'adresser à l'état-major général de l'AES pour leur venir en aide"
C'est ainsi que le vice-président de la commission de défense du conseil de transition du Mali a commenté auprès de Sputnik Afrique la création d'une nouvelle force militaire conjointe de l'AES de 5.000 hommes.
Selon Fousseynou Ouattara, cette force sera "déterminante" dans la lutte contre le terrorisme dans la région.
Son succès dépend, d'un côté, de l'expérience de terrain dont disposent les trois armées, et de l'autre, de la souveraineté et de l'indépendance de décision dont ils font preuve.
Cela dit, les mesures antiterroristes proposées récemment par le Rwanda au Conseil de sécurité de l'Onu "ne seront efficaces que si l'Union africaine devient autonome dans son financement, dans ses agissements, et dans ses prises de décision", note Fousseynou Ouattara.
Mais tant que l'UA se soumettra aux desiderata des Occidentaux, il n'y aura aucune amélioration dans le domaine sécuritaire, souligne-t-il.
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