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"La stratégie [occidentale] de la terreur ne marchera plus parce que le Sud global est déjà éveillé"
"La stratégie [occidentale] de la terreur ne marchera plus parce que le Sud global est déjà éveillé"
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L'avenir de l'Occident s'annonce sombre et il "cherche lamentablement à activer ses instruments de terreur à travers le monde", explique à Sputnik Afrique... 23.01.2025, Sputnik Afrique
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Selon lui, l'Occident n'a plus le contrôle sur l'agenda international. "L'Afrique a tendance à devenir de plus en plus une force dynamique sur la scène mondiale", constate-t-il. C'est vrai aussi pour l'Amérique latine et l'Asie, et tous ces peuples subissant le "diktat de la domination du monde occidental" aspirent à se joindre aux BRICS. Cependant, "le poids de l'héritage colonial pèse encore sur l'Afrique", souligne l'universitaire. M.Kaba rappelle que le partenariat avec Moscou est gagnant-gagnant et "offre des garanties". Au niveau régional, c'est l'AES qui voit grossir le "rang de l'allégeance", avec notamment le retour au pouvoir au Ghana de John Mahama, qui constitue un signal fort pour le renversement de la tendance au niveau de la CEDEAO, poursuit l'expert.
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"La stratégie [occidentale] de la terreur ne marchera plus parce que le Sud global est déjà éveillé"
15:18 23.01.2025 (Mis à jour: 19:30 23.01.2025) L'avenir de l'Occident s'annonce sombre et il "cherche lamentablement à activer ses instruments de terreur à travers le monde", explique à Sputnik Afrique Mohamed Lamine Kaba, expert géopolitique en gouvernance et intégration régionale à l'Université panafricaine.
Selon lui, l'Occident n'a plus le contrôle sur l'agenda international. "L'Afrique a tendance à devenir de plus en plus une force dynamique sur la scène mondiale", constate-t-il. C'est vrai aussi pour l'Amérique latine et l'Asie, et tous ces peuples subissant le "diktat de la domination du monde occidental" aspirent à se joindre aux BRICS.
Cependant, "le poids de l'héritage colonial pèse encore sur l'Afrique", souligne l'universitaire.
"C'est vraiment honteux de la part de l'Occident de demander aux pays africains de ne pas coopérer avec la Russie, parce que la Russie n'a aucun contentieux colonial avec les pays africains", insiste-t-il.
M.Kaba rappelle que le partenariat avec Moscou est gagnant-gagnant et "offre des garanties".
Au niveau régional, c'est l'AES qui voit grossir le "rang de l'allégeance", avec notamment le retour au pouvoir au Ghana de John Mahama, qui constitue un signal fort pour le renversement de la tendance au niveau de la CEDEAO, poursuit l'expert.
Et de noter à propos de cette dernière: "Nous constatons que la CEDEAO est plus téléguidée par les puissances étrangères, notamment la France qui n'avait jamais voulu que l'Afrique se réveille, que l'Afrique ait une voix dans le concert des nations".