- Sputnik Afrique, 1920
Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

L'Otan utilise des méthodes désuètes pour former les militaires ukrainiens, selon un prisonnier

CC BY-SA 2.0 / Defence Images / Light Dragoons Firepower on Warcop RangesZone d'entraînement de Warcop, au Royaume-Uni (archive photo)
Zone d'entraînement de Warcop, au Royaume-Uni (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 13.01.2025
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L'un des gardes-frontières ukrainiens qui s'est rendu à l'armée russe a parlé de sa formation militaire dans plusieurs camps d'entraînement en Europe. Selon lui, celle-ci ne tient pas compte des réalités de combat actuelles, qui plus est, les Européens essaient eux-mêmes "d’apprendre" des invités.
Les instructeurs de l’Otan utilisent des méthodes désuètes pour tenter de former les soldats des forces armées ukrainiennes sur leurs bases, a annoncé aux forces de sécurité russes Alexandre Bytchko, garde-frontière ukrainien qui s'était rendu début janvier à la frontière avec la région russe de Belgorod.
"Vous leur expliquez les réalités modernes de la guerre –pour eux c’est de la folie… Ils n’ont combattu qu’en Afrique contre des Bédouins", a indiqué le prisonnier de guerre.

"Formation pas très bonne" au Royaume-Uni

Ce garde-frontière ukrainien a personnellement suivi une formation de ce type à la base d'entraînement de Warcop, au Royaume-Uni, et à La Courtine, en France.

"La première fois que j'ai suivi la formation, c'était en septembre 2023. C'était en Grande-Bretagne. C'était à la base de Warcop. Il y avait des instructeurs britanniques [...]. La formation en elle-même n’était pas très bonne", se rappelle-t-il.

Entraînement en France: "tout ce que nous savions déjà faire"

Puis c'était un cours de formation avancée au centre d'entraînement des forces terrestres françaises de la Courtine.

"Nous avons juste fait le tour des terrains d’entraînement. Ils nous ont donné des cartouches à blanc. Nous avons couru, tiré quelques coups, suivi une formation médicale –tout ce que nous savions déjà faire", ajoute le garde-frontière.

"En Grande-Bretagne comme en France, on disait: 'Vous êtes venus plutôt pour nous enseigner que pour que nous vous enseignions, pour partager votre expérience'. C'est ce qu'ils ont dit", conclut le prisonnier de guerre.
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