Création de l’AES: "ensemble, on est plus forts" pour lutter contre l’insécurité
10:10 10.01.2025 (Mis à jour: 17:18 12.01.2025)
© SputnikLe général Abdourahamane Tiani du Niger (centre), le colonel Assimi Goïta du Mali (à gauche) et le capitaine Ibrahim Traoré (à droite) du Burkina Faso au 1er sommet des dirigeants de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le 6 juillet 2024
© Sputnik
S'abonner
La situation sécuritaire de 2024 au Sahel est similaire à celle de 2023, analyse auprès de Sputnik Afrique Amadou Harouna Maiga, coordonnateur du Comité union Tillabéri.
Amadou Harouna Maiga revient sur la création de l’AES par le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Formée en 2023, cette alliance de défense est "la bienvenue en ce sens que les bandits qui attaquent nos populations, opèrent au niveau des trois pays.
Et si les trois pays mettent ensemble leurs forces, leur intelligence, leur énergie, leurs moyens, ils vont arriver à bout".
En 2025, le CNSP devrait mettre la question sécuritaire au centre des préoccupations, espère l'expert nigérien.
Dans la région nigérienne de Tillabéri, "l'insécurité a fait des racines". Par contre, il constate une amélioration dans d’autres régions, notamment celles de Maradi, Tahoua, où le groupe terroriste Boko Haram a subi des pertes conséquentes : "Force est de constater qu'à ce niveau, il y a vraiment une accalmie".
🗣 L’alliance de défense de l’#AES est "la meilleure des choses" que les trois pays aient pu faire
— Sputnik Afrique (@sputnik_afrique) January 12, 2025
L'insécurité est la menace qui freine tout développement et c’est en mettant ensemble leurs forces, leurs intelligences, leurs énergies, leurs moyens que les pays de l’AES peuvent… pic.twitter.com/OelhnsNi5X