Canada, Groenland, canal de Panama: les revendications territoriales de Trump font beaucoup réagir

© AP Photo / Evan VucciDonald Trump la nuit de sa réélection, le 6 novembre 2024
Donald Trump la nuit de sa réélection, le 6 novembre 2024 - Sputnik Afrique, 1920, 09.01.2025
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Le Président élu a appelé le Canada à devenir le 51e État américain, a affirmé vouloir acheter le Groenland au Danemark et exigé que le canal du Panama, reliant l’océan Pacifique et l’océan Atlantique, soit "restitué" aux États-Unis.
Les dirigeants concernés et bien d’autres n'ont par tardé à commenter ses propos.
"En tant qu’allié très proche des États-Unis, je pense qu’il y a des raisons de se réjouir de l’intérêt croissant des Américains. Mais cela doit se faire dans le respect du peuple groenlandais", a déclaré la Première ministre danoise Mette Frederiksen.
Le Roi du Danemark, Frederik X, a revu les armoiries royales pour la première fois depuis plus de 500 ans, en mettant le Groenland plus en avant.
"Nous sommes tous connectés et chacun est obligé au Royaume du Danemark. De la minorité danoise du Schleswig du Sud – qui se trouve même en dehors du Royaume – jusqu’au Groenland", a déclaré le monarque dans son discours du Nouvel An.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a pour sa part rappelé que "le principe de l’inviolabilité des frontières s’applique à tous les pays, qu’ils soient à l’Est ou à l’Ouest".
Le chef de la diplomatie française a averti que l'UE ne laissera pas d'autres pays s'en prendre à ses "frontières souveraines".
"Sommes-nous entrés dans une ère qui voit le retour de la loi du plus fort? La réponse est oui", a ajouté Jean-Noël Barrot.
Le ministre des Affaires étrangères du Panama a insisté sur le fait que la souveraineté du canal "n'est pas négociable". Javier Martinez-Acha a rejeté l'affirmation de Trump selon laquelle le canal était contrôlé par Pékin, affirmant que "c'était seulement au Panama de le gérer, pas à la Chine ou à qui que ce soit d'autre".
"Il n’y a pas la moindre chance que le Canada devienne une partie des États-Unis", a écrit sur X le Premier ministre canadien. Son message a été commenté par Elon Musk. "Ma belle, tu n'es plus gouverneur du Canada", a ironisé le milliardaire.
La ministre canadienne des Affaires étrangères a soutenu que le prochain Président américain a démontré "une incompréhension totale de ce qui fait du Canada un pays fort".
"Notre économie est forte. Notre peuple est fort. Nous ne reculerons jamais face aux menaces", a avancé Mélanie Joly.
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