Après le Tchad, le Sénégal recadre lui aussi Macron suite à ses propos sur l'Afrique

© AP Photo / Sylvain CherkaouiSenegalese opposition leader Ousmane Sonko addresses journalists following his release from police custody in Dakar, Senegal, Monday, March 8, 2021.
Senegalese opposition leader Ousmane Sonko addresses journalists following his release from police custody in Dakar, Senegal, Monday, March 8, 2021. - Sputnik Afrique, 1920, 07.01.2025
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Après N'Djamena, le Premier ministre sénégalais recadre à son tour Emmanuel Macron selon lequel le départ des bases françaises en Afrique aurait été "négocié".
"Cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain", a martelé Ousmane Sonko le 6 janvier.
Ensuite, il est revenu sur l’affirmation du Président français, à savoir "aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée".
Le chef du gouvernement sénégalais a rappelé que l’Hexagone "n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté".
Au contraire, la France a "souvent contribué à déstabiliser certains pays africains" au point de détériorer "la sécurité du Sahel".
Pour conclure, Ousman Sonko s’est adressé à Emmanuel Macron pour faire valoir la contribution des militaires africains "mobilisés de force, maltraités et finalement trahis "apportée à la France lors de la Seconde guerre mondiale:
"Celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande".
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