la création d’au moins cinq bataillons d’intervention rapide (BIR) placés dans des zones stratégiques et d'un groupement expéditionnaire Sahel;
côté agriculture, il est prévu de "stopper plus ou moins les importations au Burkina Faso" de matières premières comme le cacao, le café, l’avocat, le blé et de les transformer "voire les revendre à l’extérieur pour faire entrer les devises";
côté industrialisation, "beaucoup d’autres usines seront inaugurées" afin de transformer les matières premières; côté ressources naturelles, "les métaux comme l’or, l’argent, le cuivre doivent être exploités par les Burkinabè et nous sommes en train de découvrir petit à petit l’expertise nationale qui permet d’exploiter ces ressources sur place";
côté social, sont prévues des réformes du secteur de l’éducation, de la lutte contre la corruption, de refonte de l’administration publique, du redécoupage administratif du territoire;
côté justice, "les tribunaux coutumiers devront voir le jour (…) pour (…) avoir une justice réparatrice et non une justice uniquement punitive";
le recrutement devra se poursuivre, alors que plus de 15.000 militaires ont été recrutés en 2024;
la coopération au sein de la confédération de l’Alliance des États du Sahel sera poursuivie.