Le Parlement de la CEDEAO prône une prorogation du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger

© SputnikLe général Abdourahamane Tiani du Niger (centre), le colonel Assimi Goïta du Mali (à gauche) et le capitaine Ibrahim Traoré (à droite) du Burkina Faso au 1er sommet des dirigeants de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le 6 juillet 2024
Le général Abdourahamane Tiani du Niger (centre), le colonel Assimi Goïta du Mali (à gauche) et le capitaine Ibrahim Traoré (à droite) du Burkina Faso au 1er sommet des dirigeants de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le 6 juillet 2024
 - Sputnik Afrique, 1920, 14.12.2024
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L'organe législatif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a appelé, dans un communiqué publié cette semaine, les chefs d’État de la CEDEAO à proroger le délai de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Cette "mesure extraordinaire" est censée "laisser place à de nouvelles réflexions et négociations qui éviteront la désintégration de la Communauté", selon le communiqué.
Selon les textes de la CEDEAO, le départ des trois pays devenait initialement effectif un an après son annonce, soit en janvier 2025. Ils avaient annoncé en janvier 2024 leur volonté de quitter l'organisation, qu'ils jugent notamment instrumentalisée par Paris.
Le pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) - le Mali, le Burkina Faso et le Niger - ont jugé vendredi "irréversible" leur décision de quitter la CEDEAO, à deux jours d'un sommet de cette dernière sur le sujet.
"Les ministres engagent (...) à poursuivre les réflexions visant à convenir des modalités de sortie dans l'intérêt des populations de la Confédération", précisent les trois pays.
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