Un partenariat avec Moscou serait bénéfique aux cultures céréalières du Sénégal, selon un économiste
17:19 12.12.2024 (Mis à jour: 20:59 12.12.2024)
© Sputnik . Ilya Naimouchine
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La Russie peut apporter son expérience technique dans la culture du blé pour aider le Sénégal à diversifier sa production céréalière, a déclaré à Sputnik Afrique Moubarack Lô, président de l’Institut Emergence et ancien économiste conseiller auprès de plusieurs Premiers ministres sénégalais.
La Russie possède une "capacité technologique et de production exceptionnelle" pour les céréales et pourrait aider le Sénégal à diversifier leur culture, en insistant notamment sur le blé, a affirmé ce jeudi 12 décembre à Sputnik Afrique Moubarack Lô, président de l’Institut Emergence et ancien économiste auprès de plusieurs Premiers ministres sénégalais.
"Il est temps qu'en plus d'être un fournisseur, la Russie développe un partenariat technique avec les pays africains. Cela permettrait à l'Afrique de maîtriser la technique de production du blé, qui fait partie des habitudes alimentaires", a-t-il expliqué.
L'envoi en Russie d'experts de l'Institut sénégalais de recherche agricole est une piste, poursuit l'économiste.
▶️ Au Sénégal, il serait "tout à fait possible" de tripler le PIB "le plus rapidement possible"
— Sputnik Afrique (@sputnik_afrique) December 12, 2024
Telle est l’opinion d’un économiste sénégalais, président de l’Institut de l’Émergence. Interrogé par Sputnik Afrique, Moubarack Lô analyse les ambitions du projet Sénégal Vision 2050… pic.twitter.com/L37WbBNUzt
Moubarack Lô salue également la Grande expédition africaine organisée par la Russie, appelant de ses vœux une "coopération durable dans le domaine de la pêche".
"La Russie peut aider contre la pêche illégale, en équipant les pays en bateaux de surveillance, en techniques de surveillance", note-t-il.
La révolution agricole en Afrique passera cependant par des dirigeants qui "pensent à leur pays avant de penser à eux-mêmes", prévient Moubarack Lô.
"Pour toute cette révolution agricole, il faut un leadership politique en phase avec ces exigences de transformation structurelle. On voit arriver sur le continent des gouvernements qui ont l'ambition d'améliorer la gouvernance et de réussir ce pari de transformation", déclare-t-il ainsi.
