Congo-Brazzaville: élaboration en cours d'un de plan de vaccination contre le Mpox

© AP Photo / Moses SawasawaAtumisi Anaclet treats a sex worker with mpox on Sept. 4, 2024, in a hospital in Kamituga, in eastern Congo's South Kivu province, which is the epicenter of the world's latest outbreak of the disease.
Atumisi Anaclet treats a sex worker with mpox on Sept. 4, 2024, in a hospital in Kamituga, in eastern Congo's South Kivu province, which is the epicenter of the world's latest outbreak of the disease.  - Sputnik Afrique, 1920, 10.12.2024
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Des experts multisectoriels en matière de santé ont approuvé, au terme d'un atelier soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement et d'autres partenaires financiers, un projet de plan national de déploiement de vaccination contre l'épidémie du Mpox, rapporte lundi la presse locale.
Ce plan en attente de validation intègre la stratégie d'intervention sanitaire qui obéit à certaines variables telles que l'âge des personnes à vacciner et les zones touchées par le Mpox, notamment les départements de la Likouala, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire.
Selon le coordonnateur technique du Centre des opérations d'urgence, Gilbert Aristide Nianga, la zone la plus touchée au Congo est le département de la Likouala, un corridor fluvial qui partage plus de 1.200 km de frontière avec la République Démocratique du Congo qui constitue l'un des épicentres du Mpox dans le monde.
"Il y a aussi d'autres points d'entrées où les mouvements des populations sont assez accrus. Il est évident que ses axes doivent être considérés comme étant parmi les variables à prendre en ligne de compte", a-t-il précisé.
D'après les experts, le vaccin, une fois la problématique approuvée, est administré sur la base d'un schéma à deux doses, la première étant injectée sur un intervalle de 28 jours avant la seconde.
"Ce qui est rassurant, c'est que dès que la personne reçoit la première dose, la personne vaccinée dispose d'une couverture vaccinale estimée à une proportion de près de 65%", a fait savoir Gilbert Aristide Nianga.
Pour le ministère de la Santé et de la population l'objectif que se fixe pays à travers ce plan de vaccination est de standardiser le support qui lui permettra de créer les conditions de l'immunité collective de la population face à l'épidémie de Mpox.
La République du Congo avait officiellement déclaré la présence du Mpox le 23 avril dernier. À la date du 26 août, 21 cas confirmés de Mpox avaient été recensés par le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.
"Depuis le début de l'année, nous avons enregistré 158 cas suspects de Mpox. Les cas confirmés, nous en avons 21", a-t-il déclaré, précisant également que la maladie touche cinq des 15 départements du pays. Selon le ministre, la situation de l'épidémie de Mpox n'est pas alarmante au Congo, mais il a appelé les habitants à observer les mesures préventives, notamment le lavage régulier des mains.
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