Points clés de l'interview de Sergueï Lavrov au journaliste américain Tucker Carlson

© AP Photo / ministère russe des Affaires étrangères Sur cette photo publiée par le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'exprime lors d'une interview avec l'ancien présentateur de Fox News Tucker Carlson, dos à la caméra, à Moscou, en Russie, le mardi 3 décembre 2024. (Service de presse du ministère russe des Affaires étrangères via AP)
Sur cette photo publiée par le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'exprime lors d'une interview avec l'ancien présentateur de Fox News Tucker Carlson, dos à la caméra, à Moscou, en Russie, le mardi 3 décembre 2024. (Service de presse du ministère russe des Affaires étrangères via AP) - Sputnik Afrique, 1920, 06.12.2024
S'abonner
Le ministre russe des Affaires étrangères a accordé à Moscou une interview au journaliste américain Tucker Carlson, qui avait déjà interviewé Vladimir Poutine en février dernier.
Sur le tir du missile Orechnik
"Le message que l'on a voulu faire passer en testant ce système hypersonique dans des conditions réalistes est que nous serons prêts à tout faire pour protéger nos intérêts légitimes."
La Russie "voudrait éviter les malentendus" mais est prête à "envoyer des “messages” supplémentaires".
"Nous ne voulons pas aggraver la situation. Mais comme l'ATACMS et d'autres armes à longue portée sont utilisés sur le territoire russe, nous envoyons des signaux."
Moscou a automatiquement informé Washington une demi-heure avant le tir : "Ils savaient que cela allait arriver et ne l'ont pas pris pour quelque chose de plus grand et de vraiment dangereux."
Sur les relations avec les États-Unis
"Officiellement, nous ne sommes pas en guerre. Certains qualifient ce qui se passe en Ukraine de guerre hybride. C'est ce que je dirais aussi. "
"Bien sûr, nous aimerions avoir des relations normales avec tous nos voisins. D'une manière générale, avec tous les pays, en particulier avec un grand pays comme les États-Unis. "
La Russie et les États-Unis ont des canaux de communication fermés, mais ils discutent principalement des échanges de prisonniers. Concernant l'Ukraine, les Américains transmettent confidentiellement "les mêmes choses que celles dont ils parlent publiquement."
Sur la menace d'une guerre nucléaire
"Nous ne pensons pas à une guerre avec les États-Unis qui pourrait être de nature nucléaire. Notre doctrine militaire dit que la chose la plus importante est d'éviter une guerre nucléaire. "
Les déclarations de l'Occident sur la possibilité d'un échange limité de frappes nucléaires sont alarmantes : " C'est une invitation à une catastrophe que nous ne voulons pas. "
Sur l'Ukraine
Sans le coup d'État à Kiev, la Crimée aurait fait partie de l'Ukraine, et si Kiev avait honoré les accords de Minsk, le Donbass serait resté au sein de l'Ukraine.
"Nous n'avons pas l'intention de détruire le peuple ukrainien. Ils sont les frères et sœurs du peuple russe. "
Le statut de non-aligné de l'Ukraine reste essentiel pour la Russie : " Pas d'OTAN. Pas de bases militaires, pas d'exercices militaires sur le sol ukrainien avec la participation de troupes étrangères. "
Le règlement devrait prendre en compte l'incorporation de quatre nouvelles régions à la Russie et la nécessité d'abroger les lois russophobes en Ukraine.
Sur les sanctions
"Ils ne nous tueront jamais. Et cela nous rend plus forts."
Sur l'escalade en Syrie
La Russie, l'Iran et la Turquie sont en contact au sujet de l'escalade en Syrie. Moscou dispose d'informations sur les sponsors étrangers des groupes armés.
Sur Trump
"C'est un homme fort qui veut obtenir des résultats, qui n'aime pas remettre les choses à plus tard. C'est mon impression. Il est assez amical dans la conversation. Cependant, cela ne veut pas dire que Trump est pro-russe."
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала