https://fr.sputniknews.africa/20241206/france-il-sagit-dune-crise-politique-profonde-et-pas-seulement-dun-reajustement-1069577188.html
France: "il s'agit d'une crise politique profonde et pas seulement d'un réajustement"
France: "il s'agit d'une crise politique profonde et pas seulement d'un réajustement"
Sputnik Afrique
Tel est l'avis de François Meylan, ancien officier du renseignement militaire suisse, exprimé à Sputnik Afrique à propos du gouvernement français renversé par... 06.12.2024, Sputnik Afrique
2024-12-06T12:16+0100
2024-12-06T12:16+0100
2024-12-06T12:16+0100
france
motion de censure
ukraine
conflit ukrainien
opinion
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/09/02/1061803961_0:0:3249:1827_1920x0_80_0_0_89d53b0aecda77481395d4f496041ba6.jpg
Pour le chef d’entreprise et conseiller financier, "c'est plutôt sain. C'est plutôt la preuve qu'il y a encore un fonctionnement des institutions".Par contre, il est "inquiétant" "qu'il reste encore 30 mois à vivre avec ce Président Macron qui est le Président du vide. C'est le Président de la division", condamne François Meylan.M. Macron "ne reconnaît aucune responsabilité" et "continue sur son narcissisme pathologique", selon l'expert. Il "incarne le désordre" et "le syndrome typique de Peter Pan".Quant au conflit en Ukraine, la France a contribué au soutien de Kiev à hauteur de 5,135 milliards d'euros. "C'est que beaucoup, c'est même énorme", estime François Meylan.Et "c'est de la corruption puisqu'on connaît le niveau de corruption du régime de Kiev". En outre, il y a "des frais qui sont pas quantifiés, notamment les 12.000 soldats ukrainiens qui ont été formés par l'armée française, autant en Pologne que sur le territoire de l'Hexagone".Dans le même temps, "on voit la précarité en France qui augmente", notamment, "un glissement de la classe moyenne vers le bas", ajoute le chef d’entreprise.
france
ukraine
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2024
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/09/02/1061803961_255:0:2984:2047_1920x0_80_0_0_ee3c4fc72d431b2b4a6eacc83acba773.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
france, motion de censure, ukraine, conflit ukrainien, opinion
france, motion de censure, ukraine, conflit ukrainien, opinion
France: "il s'agit d'une crise politique profonde et pas seulement d'un réajustement"
Tel est l'avis de François Meylan, ancien officier du renseignement militaire suisse, exprimé à Sputnik Afrique à propos du gouvernement français renversé par une motion de censure.
"Les oppositions se sont exprimées par le biais de la motion de censure qui est prévue par la Constitution française. Donc on peut dire que, pour une fois ou pour l'une des rares fois sous la présidence Macron, les institutions ont fonctionné."
Pour le chef d’entreprise et conseiller financier, "c'est plutôt sain. C'est plutôt la preuve qu'il y a encore un fonctionnement des institutions".
Par contre, il est "inquiétant" "qu'il reste encore 30 mois à vivre avec ce Président Macron qui est le Président du vide. C'est le Président de la division", condamne François Meylan.
M. Macron "ne reconnaît aucune responsabilité" et "continue sur son narcissisme pathologique", selon l'expert. Il "incarne le désordre" et "le syndrome typique de Peter Pan".
"Comment les Français vont encore vivre près de trois ans avec Monsieur Macron?", s'exclame-t-il.
Quant au conflit en Ukraine, la France a contribué au soutien de Kiev à hauteur de 5,135 milliards d'euros. "C'est que beaucoup, c'est même énorme", estime François Meylan.
Et "c'est de la corruption puisqu'on connaît le niveau de corruption du régime de Kiev". En outre, il y a "des frais qui sont pas quantifiés, notamment les 12.000 soldats ukrainiens qui ont été formés par l'armée française, autant en Pologne que sur le territoire de l'Hexagone".
Dans le même temps, "on voit la précarité en France qui augmente", notamment, "un glissement de la classe moyenne vers le bas", ajoute le chef d’entreprise.
"Les Français se posent vraiment la question si ça vaut vraiment la peine de faire autant de sacrifices, eux qui sont déjà en récession […] pour encourager la poursuite d'une guerre qui ne les concerne pas."