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Covid-19: des chercheurs russes veulent établir la durée de persistance du virus dans l'organisme
Covid-19: des chercheurs russes veulent établir la durée de persistance du virus dans l'organisme
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"Bien qu'un certain temps se soit écoulé depuis la pandémie, on ne sait toujours pas avec certitude si ce virus reste dans le corps pour toujours", explique à... 30.11.2024, Sputnik Afrique
2024-11-30T13:20+0100
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Elle dirige une étude qui vise à approfondir les connaissances sur la biologie du coronavirus et sur son interaction avec l'organisme hôte. "Nos études sur les cellules sanguines ont montré que les résidus viraux peuvent être détectés dans le corps même un an après une infection", précise-t-elle. Des conclusions identiques ont été faites par d'autres laboratoires étrangers, selon elle. Plus de questions que de réponses La scientifique avoue qu'il reste encore beaucoup de questions concernant le SARS-CoV-2, et que d'autres interrogations apparaissent au fur et à mesure que le travail avance. Une fois que les chercheurs auront compris comment le coronavirus le fait, ils pourront établir combien de temps exactement il persiste dans le corps, ajoute Olga Balan. Où se cache-t-il? Il est connu que le coronavirus pénètre dans l'organisme par les cellules possédant le récepteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine de type II (ACE2). Or, il est présent dans presque toutes les cellules, souligne la cheffe de l'équipe. Elle ajoute que le coronavirus s'attaque avant tout aux cellules épithéliales, qui tapissent les muqueuses des voies respiratoires et des intestins. Il cible également les cellules du système sanguin. "Quel que soit l'organe humain qu'on examine, on y trouve des cellules que le virus 'affectionne'", précise-t-elle. Pourquoi un traitement tarde à arriver? Le fait que les scientifiques ignorent toutes les cibles du SRAS-CoV-2 rend très complexe la création d'un médicament, révèle Olga Balan. Elle n'exclut pas qu'à l'avenir la science apprendra à freiner l'activité du virus à l'aide de certaines enzymes. Cependant, un tel médicament risque d'impacter dans le même temps l'activité enzymatique à l'intérieur des cellules humaines, prévient-elle.
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Covid-19: des chercheurs russes veulent établir la durée de persistance du virus dans l'organisme
"Bien qu'un certain temps se soit écoulé depuis la pandémie, on ne sait toujours pas avec certitude si ce virus reste dans le corps pour toujours", explique à Sputnik Olga Balan, biologiste et chercheuse dans l'Académie russe des sciences.
Elle dirige une étude qui vise à approfondir les connaissances sur la biologie du coronavirus et sur son interaction avec l'organisme hôte.
"Nos études sur les cellules sanguines ont montré que les résidus viraux peuvent être détectés dans le corps même un an après une infection", précise-t-elle. Des conclusions identiques ont été faites par d'autres laboratoires étrangers, selon elle.
Plus de questions que de réponses
La scientifique avoue qu'il reste encore beaucoup de questions concernant le SARS-CoV-2, et que d'autres interrogations apparaissent au fur et à mesure que le travail avance.
"Certains laboratoires russes, dont le nôtre, recherchent les mécanismes utilisés par le SARS-CoV-2 pour maintenir ses particules dans l'organisme. Certains virus contenant de l'ARN, dont fait partie le SARS-CoV-2, utilisent des mécanismes intracellulaires de l'hôte pour ne pas être éliminés", poursuit-elle.
Une fois que les chercheurs auront compris comment le coronavirus le fait, ils pourront établir combien de temps exactement il persiste dans le corps, ajoute Olga Balan.
Il est connu que le coronavirus pénètre dans l'organisme par les cellules possédant le récepteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine de type II (ACE2). Or, il est présent dans presque toutes les cellules, souligne la cheffe de l'équipe.
Elle ajoute que le coronavirus s'attaque avant tout aux cellules épithéliales, qui tapissent les muqueuses des voies respiratoires et des intestins. Il cible également les cellules du système sanguin.
"Quel que soit l'organe humain qu'on examine, on y trouve des cellules que le virus 'affectionne'", précise-t-elle.
"Cependant, nous ne savons pas encore si l'infection à coronavirus peut être considérée comme un phénomène saisonnier ou si, comme l'herpès, elle est présente dans l'organisme tout au long de la vie et est réactivée à des moments où le système immunitaire est affaibli", tranche la chercheuse.
Pourquoi un traitement tarde à arriver?
Le fait que les scientifiques ignorent toutes les cibles du SRAS-CoV-2 rend très complexe la création d'un médicament, révèle Olga Balan.
Elle n'exclut pas qu'à l'avenir la science apprendra à freiner l'activité du virus à l'aide de certaines enzymes. Cependant, un tel médicament risque d'impacter dans le même temps l'activité enzymatique à l'intérieur des cellules humaines, prévient-elle.