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Massacre de Thiaroye: "La France nous doit une dette de sang", insiste un militant sénégalais
Massacre de Thiaroye: "La France nous doit une dette de sang", insiste un militant sénégalais
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Paris doit verser des indemnités aux familles des tirailleurs tués par les autorités coloniales il y a 80 ans, avance auprès de Sputnik Afrique Thierno Birahim... 29.11.2024, Sputnik Afrique
2024-11-29T19:46+0100
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Il insiste également sur un effort pour éclaircir les événements: "La France a fourni des documents depuis le temps de François Hollande, mais ces documents n'ont pas été publiés jusqu'à présent". Pour lui, il faut que la France donne accès à l'ensemble des archives, pas uniquement sur les témoignages des rescapés. Cela doit permettre de rétablir la vérité sur le nombre des personnes tuées, minimisé dans les documents officiels, souligne-t-il. Selon lui, entre 300 et 400 tirailleurs ont perdu la vie au cours du massacre.
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Massacre de Thiaroye: "La France nous doit une dette de sang", insiste un militant sénégalais
Paris doit verser des indemnités aux familles des tirailleurs tués par les autorités coloniales il y a 80 ans, avance auprès de Sputnik Afrique Thierno Birahim Guèye, patron de la Fédération des descendants des tirailleurs sénégalais.
Il insiste également sur un effort pour éclaircir les événements: "La France a fourni des documents depuis le temps de François Hollande, mais ces documents n'ont pas été publiés jusqu'à présent".
Pour lui, il faut que la France donne accès à l'ensemble des archives, pas uniquement sur les témoignages des rescapés. Cela doit permettre de rétablir la vérité sur le nombre des personnes tuées, minimisé dans les documents officiels, souligne-t-il.
"Le rapport que le général Dagnan avait fourni à l'époque, ce ne sont que des mensonges d'État, si je puis m'exprimer ainsi. Ce rapport est faux. Quand on dit 35 morts et 35 blessés, ce n'est pas vrai", précise le responsable.
Selon lui, entre 300 et 400 tirailleurs ont perdu la vie au cours du massacre.
"On demande des fouilles archéologiques et qu'on nous donne les vrais chiffres exacts, et que des fouilles soient faites dans le camp parce qu'il y a des fosses communes dans le camp. Ces fosses on veut les identifier et faire la cartographie avec l'aide des archéologues", demande l'ancien militaire.
