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"Le commerce intra-africain ne peut être accéléré que si les Africains se tournent vers eux-mêmes"
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Sputnik Afrique
La ZLECAf veut accélérer son plan pour une politique tarifaire commune. La zone de libre-échange promet de tripler le commerce africain d’ici 2030... 28.11.2024, Sputnik Afrique
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«Le commerce intra-africain ne peut être accéléré que si les Africains se tournent vers eux-mêmes»
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La ZLECAf veut accélérer son plan pour une politique tarifaire commune. La zone de libre-échange promet de tripler le commerce africain d’ici 2030. L’unification douanière peut-elle suffire à atteindre cet objectif? Nicolas Agbohou, professeur d'économie et de gestion, répond à nos interrogations.
Sur les ondes de Sputnik Afrique, Nicolas Agbohou, ancien professeur d'économie et de gestion à l'Institut national polytechnique de Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, et actuellement enseignant à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et à l'École politique africaine de Paris, revient sur les avancées de la ZLECAf et rappelle l’importance de ne pas seulement miser sur le libre-échange mais aussi sur l’industrialisation et les infrastructures pour développer l’Afrique.L’objectif de la ZLECAf est de tripler le commerce intra-africain, alors que la part de ce commerce est de 15% sur la totalité du commerce des pays du continent. "Il appartient aux Africains d'être honnêtes envers eux-mêmes. Passer de 15% à 45%, donc multiplier par trois en 2030: cet objectif est réalisable à la seule condition que les Africains prennent conscience que seule l'industrialisation des économies africaines peut accélérer ce processus", affirme-t-il."Il y a un proverbe qui dit ‘seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin’", rappelle l’économiste.À écouter sur Sputnik Afrique !Vous pouvez écouter ce podcast aussi sur les plateformes suivantes:Apple Podcasts- Afripods-Deezer- Pocket Casts -Podcast Addict-Spotify
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16:37 28.11.2024 (Mis à jour: 16:43 28.11.2024) La ZLECAf veut accélérer son plan pour une politique tarifaire commune. La zone de libre-échange promet de tripler le commerce africain d’ici 2030. L’unification douanière peut-elle suffire à atteindre cet objectif? Nicolas Agbohou, professeur d'économie et de gestion, répond à nos interrogations.
Sur les ondes de Sputnik Afrique,
Nicolas Agbohou, ancien professeur d'économie et de gestion à l'Institut national polytechnique de Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, et actuellement enseignant à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et à l'École politique africaine de Paris, revient sur les avancées de la
ZLECAf et rappelle l’importance de ne pas seulement miser sur le libre-échange mais aussi sur l’industrialisation et les infrastructures pour développer l’Afrique.
"Le commerce intra-africain ne peut être accéléré que si les Africains se tournent vers eux-mêmes. Ils ont envie mais il faut qu'ils s'en donnent les moyens. […] Toutes les économies africaines sont en général extraverties, tournées vers le reste du monde au détriment même des Africains. On ne peut pas développer les pays avec l'exportation des matières premières. Les matières premières doivent être transformées en Afrique pour maintenir ce qu'on appelle les valeurs ajoutées, lesquelles valeurs ajoutées éliminent la pauvreté", affirme l’universitaire.
L’objectif de la ZLECAf est de tripler le commerce intra-africain, alors que la part de ce commerce est de 15% sur la totalité du commerce des pays du continent. "Il appartient aux Africains d'être honnêtes envers eux-mêmes. Passer de 15% à 45%, donc multiplier par trois en 2030: cet objectif est réalisable à la seule condition que les Africains prennent conscience que seule l'industrialisation des économies africaines peut accélérer ce processus", affirme-t-il.
"L'attractivité de l'Afrique doit se baser sur des éléments importants : l'aménagement des risques politiques et l'aménagement des risques monétaires. C'est à dire que les Africains doivent avoir le courage et l'audace d'aider. ", explique M.Agbohou.
"Il y a un proverbe qui dit ‘seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin’", rappelle l’économiste.
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