L'essentiel des déclarations de Sergueï Lavrov dans son interview à Sputnik
16:30 05.11.2024 (Mis à jour: 17:21 05.11.2024)
© Sputnik . Sergey Guneev
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Le chef de la diplomatie russe a accordé ce mardi une interview à Sputnik dans laquelle il a abordé plusieurs sujets d'actualité. Voici ses déclarations clés.
BRICS
La Russie continue de coordonner le travail sur la catégorie des États partenaires de l'association et prévoit de rendre ses résultats publics d'ici la fin de l'année.
Moscou va travailler sur la résolution du problème palestinien et utilisera le potentiel de l'association
État-Unis, Otan, Ukraine
La Russie prévient l'Otan qu'en cas d'actions agressives de sa part ou de la part de certains de ses États membres contre Moscou, rester à l'abri de l'autre côté de l'océan n'aidera pas, la réponse sera adéquate.
Washington considère l'Ukraine comme un élément clé de la guerre hybride contre la Russie, sa politique russophobe repose sur un consensus politique interne.
Le Kremlin est prêt à dialoguer sur un pied d'égalité avec les États-Unis si ces derniers font preuve d’une intention sérieuse de négocier honnêtement.
La Russie et les États-Unis ont une responsabilité particulière en tant que puissances nucléaires, ce qui impose des contacts diplomatiques et le travail des ambassades.
Malgré la crise profonde des relations entre la Russie et les États-Unis, Washington n'est pas prêt à les rompre. Si c'est toujours le cas, un nouvel ambassadeur russe sera nommé en temps voulu, les procédures nécessaires sont engagées.
En ajoutant Antonio Guterres à la base de données Mirotvorets ["soldat de la paix" en russe, ndlr], Kiev fait pression sur lui pour le pousser à prendre le parti de l'Ukraine dans le conflit avec la Russie.
Espace post-soviétique
Les déclarations des États-Unis sur l'ingérence de la Russie dans les élections parlementaires en Géorgie sont des mensonges flagrants.
La volonté des États-Unis et de l'Union européenne d'écarter la Russie des relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan accroît les menaces qui pèsent sur la sécurité de la région.
La coopération entre la Russie et le Kazakhstan se développe avec succès malgré les tentatives occidentales de détacher Astana de Moscou.
