Conférence de presse de Sergueï Lavrov à New York: déclarations clés - vidéo
19:14 28.09.2024 (Mis à jour: 22:10 28.09.2024)
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Le chef de la diplomatie russe donne une conférence de presse à New York après son intervention à la 79e session de l'Assemblée générale de l'Onu.
Il est impossible de résoudre le conflit en Ukraine sans éliminer ses causes profondes, a déclaré ce samedi 28 septembre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à l'issue de sa participation à la semaine de haut niveau de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations unies.
Voici d'autres déclarations clés de cette conférence de presse:
La Russie fera tout pour aider les pays d'Afrique qui souhaitent mener une politique indépendante à garantir leur sécurité et leur capacité de défense.
La collaboration entre l'Ukraine et les terroristes au Mali et dans d'autres pays africains relève "du banditisme".
Moscou comprendra si l’Occident a compris son message sur le changement de la doctrine nucléaire russe lorsqu’on apprendra si l'Ukraine a reçu l’autorisation de mener des frappes en profondeur du territoire russe avec des armes occidentales à longue portée.
La Russie n'augmente pas son arsenal nucléaire et respecte les restrictions actuelles tant que le Traité de réduction des armes stratégiques (New START) est en vigueur.
Pour le moment, les BRICS jugent nécessaire de ne pas s'élargir davantage, mais d'adapter cette organisation à son extension. "Nous étions cinq, nous sommes maintenant 10. Bien sûr, il faut s'y habituer et intégrer les nouveaux membres en douceur, en tenant compte des traditions qui se sont développées au cours des années d'existence du groupe à cinq".
Il est impossible de résoudre le conflit en Ukraine sans éliminer ses causes profondes. Moscou salue toute initiative de paix -y compris celle proposée par l’ancien Président américain Donald Trump– si celle-ci contribue à éliminer les causes profondes de la crise.
La Russie continuera d'œuvrer pour empêcher le conflit au Proche-Orient de se propager vers d'autres pays de la région. Elle maintient son contingent en Syrie à la demande du gouvernement de ce pays.
"Les États-Unis veulent désormais régner dans l'espace dit indopacifique, ils forment divers blocs comme AUKUS, QUAD (Nouvelle-Zélande, Australie, Japon, Corée du Sud), ils entraînent les Philippines dans un bloc ressemblant au QUAD. Ils y sont actifs. Lorsqu'ils traitent des problèmes régionaux, ils ne pensent qu'à une chose: préserver leur hégémonie et tout diriger". La Russie n'a pas de telles ambitions.
