"L'AES est la "coqueluche" des néo-colonisateurs à cause du refus de laisser piller ses ressources"

© SputnikLe général Abdourahamane Tiani du Niger (centre), le colonel Assimi Goïta du Mali (à gauche) et le capitaine Ibrahim Traoré (à droite) du Burkina Faso au 1er sommet des dirigeants de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le 6 juillet 2024
Le général Abdourahamane Tiani du Niger (centre), le colonel Assimi Goïta du Mali (à gauche) et le capitaine Ibrahim Traoré (à droite) du Burkina Faso au 1er sommet des dirigeants de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le 6 juillet 2024
 - Sputnik Afrique, 1920, 18.09.2024
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Ces puissances "se cachent maintenant derrière les terroristes, les narcotrafiquants et les bandits armés qu'elles financent et soutiennent", avance auprès de Sputnik Afrique Issoufou Boubacar Kado Magagi, analyste socio-économique et politique nigérien.
Il a fait ce commentaire suite à l'attaque perpétrée dans la capitale malienne le 17 septembre par un groupe terroriste.
Selon lui, la guerre contre les pays du Sahel est menée sur deux fronts:
agression armée encadrée par les forces spéciales très professionnelles,
guerre médiatique encadrée par leurs spécialistes en communication.
Ces derniers "dictent certaines techniques de désinformation, de fake news" dans le but de "déstabiliser les pays du Sahel sous le regard impuissant de l'Onu", a-t-il souligné.
Quant aux nouveaux partenaires de la Confédération, parmi lesquels il cite la Russie et la Chine, ils devraient l'aider à "renforcer davantage les capacités des forces de défense et de sécurité".
Enfin, "l'Afrique a le droit d'être membre du Conseil de sécurité de l'Onu avec droit de veto. Faute de quoi les dirigeants progressistes africains doivent prendre des dispositions utiles pour se tourner vers les pays des BRICS pour aider à créer une alternative crédible à l'Onu", a-t-il conclu.
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