Kiev et Belgrade entretiennent une "diplomatie folklorique", selon un analyste

© AP Photo / Bojan SlavkovicWomen hold Serbia's flag as they march in the northern part of Kosovska Mitrovica, Kosovo, Wednesday, Nov. 23, 2022. Serbs in the northern part of Kosovska Mitrovica protested against planned fines by Kosovo authorities for those who refuse to change their Belgrade issued vehicle registration plates and against the cruelty they say are facing daily from the authorities in Pristina.
Women hold Serbia's flag as they march in the northern part of Kosovska Mitrovica, Kosovo, Wednesday, Nov. 23, 2022. Serbs in the northern part of Kosovska Mitrovica protested against planned fines by Kosovo authorities for those who refuse to change their Belgrade issued vehicle registration plates and against the cruelty they say are facing daily from the authorities in Pristina. - Sputnik Afrique, 1920, 19.08.2024
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L'Ukraine et la Serbie entretiennent des relations dépourvues de sincérité, entravées par la question du soutien de Belgrade à la Russie, a déclaré à Sputnik le politologue Dusan Prorokovic.
Les relations entre Belgrade et Kiev ne peuvent pas être qualifiées de bonnes et sincères, a déclaré à Sputnik le politologue serbe Dusan Prorokovic.
D’un côté, les responsables tiennent des réunions, la femme de Zelensky venant à Belgrade. De l'autre, la Serbie n’impose pas de sanctions contre la Russie et entretient des relations intensives avec Moscou, ce qui gêne Kiev, estime l'expert.
"Il est évident que cette diplomatie folklorique existe pour soulager la pression occidentale, puisque la Serbie est en fait le seul pays européen à n’avoir pas imposé de sanctions contre la Russie. Les politiciens ukrainiens pourraient avoir besoin de cette diplomatie pour montrer à leurs citoyens que tous les États européens sont pour eux, sans exception. […]. Mais cela ne contribue en aucun cas à l'établissement de relations sincères", souligne Dusan Prorokovic.
L'Ukraine et la république autoproclamée du Kosovo ne sont pas totalement indépendantes dans la prise de décision, mais dépendent de leurs soutiens occidentaux, note par ailleurs le politologue.
"Pour l'Ukraine, établir des relations bilatérales avec la soi-disant République du Kosovo constituerait un gros problème, car cela touche à la question de son intégrité territoriale. C’est pourquoi elle ne prend pas de telles mesures, malgré les appels de certains hommes politiques ukrainiens, mais, comme nous le voyons, à travers le Conseil de l’Europe et d’autres organisations moins importantes, ils soutiennent Pristina parce que c’est la stratégie des États-Unis et de la Grande-Bretagne", ajoute M.Prorokovic.
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