Pour la vraie souveraineté "il faut rompre avec les influences occidentales", lance un élu congolais

© Sputnik . Alexander Kazakov / Accéder à la base multimédiaRussian President, Supreme Commander-in-Chief Vladimir Putin and President of the Republic of Congo Denis Sassou Nguesso (left) after the Main Naval Parade on the occasion of Russian Navy Day.
Russian President, Supreme Commander-in-Chief Vladimir Putin and President of the Republic of Congo Denis Sassou Nguesso (left) after the Main Naval Parade on the occasion of Russian Navy Day. - Sputnik Afrique, 1920, 15.08.2024
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"Notre indépendance, je pourrais dire, nous ne l'avions pas totalement acquise. C'est quelque chose qu'il faut encore courir derrière", affirme auprès de Sputnik Afrique Ngouba Gabriel, député suppléant d'un arrondissement de Brazzaville alors que le pays célèbre son indépendance vis-à-vis de la France
"L'Occident a toujours une mainmise nuisible, discrète, qui nous empêche d'évoluer sur notre politique et notre économie", déplore-t-il.
Dans cette situation, "il faut coûte que coûte prendre une bonne direction", poursuit Ngouba Gabriel. Il préconise de s'orienter vers de "vrais partenaires", comme la Russie ou la Chine.
"Quand on entend parler le Président Poutine, on sent la sincérité, la franchise et la volonté qui l'anime de pouvoir voir l'Afrique se développer, être digne de jouer un rôle au niveau du concert des nations", ajoute-t-il.
Et de souligner que l'acquisition de l'indépendance "après pratiquement 400 ans d’asservissement et de pertes en vies humaines" est importante, tant pour le Congo que pour l'Afrique en général.
"C'est déjà une très bonne chose lorsque vous vous autogérez et que vous n'êtes sous la dépendance de personne", fait pour sa part valoir Jean Bosco Kiang, premier conseiller politique et diplomatique à l'ambassade du Congo en Russie.
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