Est de la RDC: feu vert à un appui technique des Casques bleus à la Monusco
09:21 07.08.2024 (Mis à jour: 09:25 07.08.2024)
© AP Photo / Moses SawasawaLes Casques bleus de la MONUSCO déployés près de Kibumba, au nord de Goma, République démocratique du Congo, vendredi 28 janvier 2022.
© AP Photo / Moses Sawasawa
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Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé mardi les Casques bleus en République démocratique du Congo à apporter un soutien technique et logistique à la force régionale d'Afrique australe déployée dans le Nord-Kivu pour aider l'armée contre des rebelles.
La résolution adoptée à l'unanimité "autorise" la mission de maintien de la paix de l'ONU en RDC (Monusco) à soutenir la force d'Afrique australe (SAMIDRC) via "une coordination renforcée, un partage d'information et une assistance technique".
Au moment où les Casques bleus ont terminé la première phase de leur retrait de l'est du pays, cette nouvelle coopération inclut un appui à la SAMIDRC pour la protection des civils, l'utilisation des moyens aériens et terrestres de l'ONU pour des évacuations médicales et le transport de troupes africaines (hors opérations de combats) ainsi que le partage de renseignements.
Au moment où les Casques bleus ont terminé la première phase de leur retrait de l'est du pays, cette nouvelle coopération inclut un appui à la SAMIDRC pour la protection des civils, l'utilisation des moyens aériens et terrestres de l'ONU pour des évacuations médicales et le transport de troupes africaines (hors opérations de combats) ainsi que le partage de renseignements.
Depuis décembre, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a déployé dans le Nord-Kivu une force composée de soldats d'Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi pour aider les forces gouvernementales de la RDC à lutter contre les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars).
La SAMIDRC a succédé à l'opération menée pendant un an par la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), dont le mandat a pris fin à la demande de Kinshasa.
La SAMIDRC a succédé à l'opération menée pendant un an par la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), dont le mandat a pris fin à la demande de Kinshasa.