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La "momie hurlante" égyptienne: sa grimace pourrait être due à des spasmes cadavériques
La "momie hurlante" égyptienne: sa grimace pourrait être due à des spasmes cadavériques
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Des scientifiques ont révélé de nouveaux détails sur la momie "La Femme qui Crie", découverte en 1935 dans la nécropole du site Deir el-Bahari, en face de... 02.08.2024, Sputnik Afrique
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La nouvelle étude publiée dans la revue Frontiers in Medicine suggère que son hurlement était lié à une douleur intense, et non pas à une négligence des embaumeurs comme on l'expliquait auparavant. Cette femme de 48 ans avait succombé il y a 3.500 ans.La momie, conservée au Musée égyptien du Caire, se trouvait dans un cercueil en bois situé sous la tombe de Sénènmout, un architecte sous le règne de la pharaonne Hatchepsout (vers 1479 à 1457 av. J.-C.).Inhabituellement, les organes du corps n'ont pas été retirés et la mâchoire n'a pas été bandée au crâne pour garder la bouche fermée, a raconté l'une des auteures de l'étude.Mais l'utilisation sur le corps de matières précieuses comme la résine de genévrier et l'encens, produits d'importation, les cheveux teints au henné et au genévrier mettent en doute l'hypothèse des embaumeurs négligents.L'étrange expression du visage pourrait être due à une forme rare de rigor mortis. Ce phénomène se caractérise par la rigidité progressive des muscles du corps après la mort. Il est associé à des décès violents accompagnés éventuellement d'émotions intenses.
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La "momie hurlante" égyptienne: sa grimace pourrait être due à des spasmes cadavériques
Des scientifiques ont révélé de nouveaux détails sur la momie "La Femme qui Crie", découverte en 1935 dans la nécropole du site Deir el-Bahari, en face de Louxor.
La nouvelle étude publiée dans la revue Frontiers in Medicine suggère que son hurlement était lié à une douleur intense, et non pas à une négligence des embaumeurs comme on l'expliquait auparavant. Cette femme de 48 ans avait succombé il y a 3.500 ans.
La momie, conservée au Musée égyptien du Caire, se trouvait dans un cercueil en bois situé sous la tombe de Sénènmout, un architecte sous le règne de la pharaonne Hatchepsout (vers 1479 à 1457 av. J.-C.).
Inhabituellement, les organes du corps n'ont pas été retirés et la mâchoire n'a pas été bandée au crâne pour garder la bouche fermée, a raconté l'une des auteures de l'étude.
Mais l'utilisation sur le corps de matières précieuses comme la résine de genévrier et l'encens, produits d'importation, les cheveux teints au henné et au genévrier mettent en doute l'hypothèse des embaumeurs négligents.
L'étrange expression du visage pourrait être due à une forme rare de rigor mortis. Ce phénomène se caractérise par la rigidité progressive des muscles du corps après la mort. Il est associé à des décès violents accompagnés éventuellement d'émotions intenses.