BRICS, une source alternative pour la paix et la sécurité mondiales, selon un diplomate éthiopien

© Sputnik . Фотохост-агентство brics-russia2024.ru / Accéder à la base multimédiaMeeting of the heads of emergency departments of the BRICS countries
Meeting of the heads of emergency departments of the BRICS countries - Sputnik Afrique, 1920, 16.07.2024
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L'Éthiopie, un acteur de premier plan dans les efforts régionaux de maintien de la paix, compte sur le soutien des BRICS pour atteindre ses objectifs de sécurité et plaider en faveur d'un ordre mondial plus équitable, a déclaré à Sputnik Afrique le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Nebiyu Tedla.
Le responsable a souligné le rôle crucial de l'Éthiopie dans le maintien de la stabilité dans la Corne de l'Afrique. Il a reconnu les difficultés rencontrées par les pays africains pour obtenir un financement durable et prévisible pour ces efforts, en particulier de la part de l'Onu.
"Les efforts internationaux de maintien de la paix ne bénéficient pas d'un financement durable et prévisible de la part des Nations unies", a-t-il déclaré.
M.Tedla a mis en exergue les efforts de l'Éthiopie pour obtenir un financement de l'Onu pour les missions africaines de maintien de la paix, notamment en déposant une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu en 2017, qui n'a malheureusement pas été adoptée. Les membres africains du Conseil de sécurité ont par la suite proposé une version révisée de la résolution, a-t-il toutefois noté.
"C'est donc là qu'interviennent les BRICS", a-t-il déclaré. "Ainsi, le renforcement de la coopération entre l'Éthiopie et ses partenaires des BRICS pourrait aider à mobiliser des ressources supplémentaires, une expertise, un soutien politique pour de telles activités et des efforts de collaboration dans les initiatives de résolution des conflits."
Le diplomate a également exprimé la nécessité d'une réforme de l'Onu pour mieux refléter la réalité multipolaire du monde d'aujourd'hui et assurer une plus grande représentation des intérêts africains.
"Il appartient aux pays membres de mettre à jour la seule option où toutes les nations du monde peuvent s'asseoir et discuter de leurs problèmes. C'est donc à nous de réformer les Nations unies", a-t-il conclu.
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