Le Mali dénonce l’idée d'introduire un régime de visa pour les ressortissants de l'AES
10:06 10.07.2024 (Mis à jour: 10:10 10.07.2024)
© Sputnik . Максим Блиновministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop
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Certains responsables de la CEDEAO "ne sont pas sortis des anciennes méthodes de toujours faire peur aux populations", estime le ministre malien des Affaires étrangères.
C'est ainsi que Abdoulaye Diop, ministre malien de Affaires étrangères, a réagi sur l’hypothèse d’introduction d’un régime de visa pour les habitants de l’AES de la part de la CEDEAO.
Certains responsables de la Communauté "ne sont pas sortis des anciennes méthodes de toujours faire peur aux populations, de faire du chantage, d’utiliser une population comme une arme pour créer les problèmes", a lancé Abdoulaye Diop.
"Nos populations ne doivent pas servir de boucliers", a-t-il indiqué. Il a pourtant souligné qu’il n’y avait aucune référence à de probables restrictions dans le communiqué final de la CEDEAO.
Le 7 juillet, le président de la Commission de la CEDEAO, lors du sommet de la Communauté à Abuja, a évalué l'impact potentiel du retrait du Mali, du Burkina et du Niger sur la libre circulation des personnes dans la sous-région. Le retrait du Niger, du Mali et du Burkina de la CEDEAO "affectera les conditions de voyage et d’immigration des citoyens de ces trois pays, car ils auront désormais à mener des démarches en vue de l’obtention d’un visa avant de voyager dans la sous-région", a ainsi déclaré Omar Alieu Turay.
"Nos populations ne doivent pas servir de boucliers", a-t-il indiqué. Il a pourtant souligné qu’il n’y avait aucune référence à de probables restrictions dans le communiqué final de la CEDEAO.
Le 7 juillet, le président de la Commission de la CEDEAO, lors du sommet de la Communauté à Abuja, a évalué l'impact potentiel du retrait du Mali, du Burkina et du Niger sur la libre circulation des personnes dans la sous-région. Le retrait du Niger, du Mali et du Burkina de la CEDEAO "affectera les conditions de voyage et d’immigration des citoyens de ces trois pays, car ils auront désormais à mener des démarches en vue de l’obtention d’un visa avant de voyager dans la sous-région", a ainsi déclaré Omar Alieu Turay.