Protestation à Paris après l'évacuation d'un centre d'hébergement en vue des JO - vidéo

© SputnikUne manifestation en soutien aux personnes exilées
Une manifestation en soutien aux personnes exilées - Sputnik Afrique, 1920, 03.07.2024
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De jeunes migrants qui occupaient la Maison des Métallos à Paris ont été évacués à l'approche de Jeux Olympiques et malgré les protestations des manifestants, rapporte un correspondant de Sputnik Afrique sur place.
Une manifestation a eu lieu ce mercredi 3 juillet devant la Maison des Métallos à Paris, alors de jeunes migrants occupant l'établissement ont été évacués, a annoncé un correspondant de Sputnik Afrique sur place.
Des banderoles ont été déployées portant des slogans comme "Pas de logement, pas de JO" ou "Contre l'intimidation policière, résistance solidaire".
"Il y avait des personnes à la rue qui occupaient ce lieu depuis trois mois. Des mineurs qui devraient être pris en charge comme des enfants, comme des adolescents. Avec les Jeux Olympiques, ils se font balloter, expulser des campements, ils sont dans la rue. Au moment où on nous dit que Paris va accueillir le monde entier, ces mineurs, ces familles-là on ne veut pas les accueillir", déplore un manifestant.
L'évacuation de la Maison des Métallos, un établissement culturel de la mairie de Paris, avait été ordonnée début juin par le tribunal administratif de la capitale. Celui-ci estime que l'expulsion ne va pas à l'encontre de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
La Ville de Paris avait saisi la Justice, soulignant que les spectacles programmés à la Maison des Métallos avaient dû être annulés, entraînant un "préjudice financier important". Ce préjudice va encore augmenter si la programmation dédiée aux Jeux olympiques ne peut avoir lieu.
Des polémiques ont eu lieu avant les Jeux Olympiques de Paris, plusieurs observateurs affirmant que les autorités voulaient vider la capitale française des migrants et des sans-abris, avant l'évènement. "Ils veulent montrer la beauté de Paris, sans les SDF", expliquait récemment à Sputnik Afrique Anthony, sans domicile fixe parisien.
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