Les appels au dialogue de la part de la CEDEAO arrivent trop tard, déplore Bamako

© Sputnik . Alexey Filippov / Accéder à la base multimédiaAbdoulaye Diop, Minister of Foreign Affairs and International Cooperation of Mali, attends a joint press conference with Russian Foreign Minister following their talks in Moscow, Russia, on February 28, 2024.
Abdoulaye Diop, Minister of Foreign Affairs and International Cooperation of Mali, attends a joint press conference with Russian Foreign Minister following their talks in Moscow, Russia, on February 28, 2024. - Sputnik Afrique, 1920, 04.06.2024
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"On a été demandeur du dialogue qu'ils amènent aujourd'hui, n'est-ce pas trop tard?", a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères cité par l'AES Info.
Le Mali, la Guinée et le Burkina ont fait le premier pas envers la CEDEAO lors d'un sommet de l'Union Africaine, mais l'organisation régionale avait alors répondu en aggravant les sanctions contre les dirigeants des pays concernés, a rappelé le chef de la diplomatie malienne.
Abdoulaye Diop a également pointé du doigt la complexité actuelle de mener des échanges car il est toujours interdit de voyager dans la plupart des pays de la région, à l'exception du Togo.
"Comment je vais parler à tout ceux qui viennent aujourd'hui dire: 'Il faut dialoguer'? Il faut admettre les erreurs commises et nous laisser prendre le chemin qu'on a pris", a tranché le ministre.
Il a tenu à souligner que la décision du Mali, du Niger et du Burkina de quitter la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest était "irréversible".
Les trois pays ont annoncé leur retrait de la CEDEAO en janvier dernier. Ils avaient alors invoqué l'absence d'assistance dans leur lutte contre le terrorisme. L'organisation, qui ne compte plus que 12 membres, les a appelés à reconsidérer leur décision.
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