"Il est fini le temps des colonies!": un rassemblement en soutien à la lutte kanak à Paris - vidéo

© SputnikManifestation de soutien aux luttes du peuple kanak à Paris, le 25 mai 2024
Manifestation de soutien aux luttes du peuple kanak à Paris, le 25 mai 2024 - Sputnik Afrique, 1920, 25.05.2024
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Une action de soutien aux Kanaks a rassemblé plusieurs centaines de personnes à Paris, alors que la Nouvelle-Calédonie est le théâtre d’affrontements en raison d’un projet de loi controversé sur le dégel du corps électoral.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce samedi 25 mai dans les rues de Paris pour exprimer leur soutien aux luttes du peuple kanak de Nouvelle-Calédonie, rapporte un correspondant de Sputnik Afrique sur place.
"On est pour l'émancipation et l'autodétermination du peuple de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Aujourd'hui, le peuple kanak se lève, ainsi que toutes les communautés qui ont choisi de faire leur destin ensemble, pour se battre contre le projet qui a été décidé par le gouvernement français, le projet de dégel du corps électoral", a déclaré un manifestant à Sputnik Afrique.
Les participants à l'action portaient des banderoles proclamant "170 ans de colonisation française, cela suffit!", "Kanaky Nouvelle-Calédonie, soutien à la lutte du peuple kanak!" ou encore "Kanaky, pas de justice, pas de paix. Colon un jour, colon toujours"
"Il est fini le temps des colonies!", ont-ils scandé, "Vive la lutte du peuple kanak" et "Résistance jusqu'à l'obtention de l'indépendance".
"Le peuple kanak s'est levé [...] pour arrêter ce projet de loi constitutionnelle. Cette mobilisation ici en France est un soutien avec la Kanaky, pour se battre pour qu'on stoppe ce processus de colonisation et politique de repeuplement de la Nouvelle-Calédonie", a expliqué le manifestant interrogé par Sputnik Afrique.

Projet de loi controversé

Le 14 mai 2024, l'Assemblée nationale de France avait voté pour l'élargissement du corps électoral en Nouvelle-Calédonie au scrutin régional, provoquant des désordres dans ce Territoire d'outre-mer (TOM). Le projet de loi vise à intégrer les citoyens français nés sur place ou y résidant depuis au moins dix ans.
Seules les personnes vivant dans l’archipel avant 1998 ont actuellement le droit de voter aux élections locales, depuis les accords de Nouméa de 1998 et la réforme constitutionnelle de 2007. Ces normes excluent donc les arrivants récents.
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