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Les plus grosses provocations de l'histoire contemporaine
Les plus grosses provocations de l'histoire contemporaine
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Alors que Kiev commémore ce qu'il appelle le "massacre de Boutcha", Sputnik Afrique fait un point sur les grandes mises en scène qui avaient servi à des fins... 03.04.2024, Sputnik Afrique
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Boutcha (Ukraine), 2022 Quatre jours après le départ des troupes russes de cette localité, la partie ukrainienne a diffusé un rapport sur les "atrocités commises par les occupants", ainsi que des images de cadavres éparpillés dans les rues. Trois semaines plus tard, le britannique The Guardian a rapporté que selon les premiers résultats médico-légaux, la plupart des civils à Boutcha ont été tués par des fragments d'obus antipersonnel de 122 mm adaptés aux obusiers D-30, en service dans les forces armées ukrainiennes. Village de Racak (Yougoslavie), 1999 Cet événement a été présenté par la diplomatie US et la presse comme une exécution massive de civils albanais par l'armée serbe. Il a servi de motif à l'Otan pour déclencher les bombardements de la Yougoslavie. Or, plusieurs observateurs internationaux ont noté à l'époque que l'Armée de libération du Kosovo aurait pu mettre en scène le massacre. Irak, 2003 En février, le secrétaire d'État US Colin Powell est intervenu aux Nations unies avec un rapport sur des "armes chimiques" et des laboratoires mobiles irakiens. Il a montré une éprouvette avec une substance prétendument dangereuse. Après l'intervention des USA en Irak, David Kelly, un des auteurs du rapport, a admis dans une interview que les laboratoires mobiles n'existaient pas et qu'il s'agissait d'une erreur. En juillet 2003, il a été trouvé mort près de son domicile. D'après la version officielle, il s'est suicidé. Douma (Syrie), 2018 Le 7 avril, une attaque chimique présumée aurait eu lieu à Douma, à 10 km à l'est de Damas. En guise de preuves, des images ont été divulguées montrant des habitants, dont des enfants que des médecins essayaient de sauver d'un empoisonnement par des agents toxiques. Une semaine plus tard, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, sans attendre les conclusions de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, ont lancé des frappes sur le territoire syrien. Par la suite, les personnes qui apparaissent dans la vidéo ont déclaré qu'elles n'avaient pas vu d'attaque. Selon des témoignages, des inconnus avaient rassemblé des gens à l'hôpital et les avaient aspergé d'eau, avant de les relâcher. Kibboutz Kfar Aza (Israël), 2023 En octobre, la journaliste israélienne Nicole Zedeck a fait état d'une quarantaine de bébés assassinés et parfois décapités après l'attaque du Hamas contre cette localité. Lorsque le public a demandé des preuves ou des précisions sur ce qui s'était passé, la journaliste s'est rétractée.
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Les plus grosses provocations de l'histoire contemporaine
Alors que Kiev commémore ce qu'il appelle le "massacre de Boutcha", Sputnik Afrique fait un point sur les grandes mises en scène qui avaient servi à des fins politiques.
Quatre jours après le départ des troupes russes de cette localité, la partie ukrainienne a diffusé un rapport sur les "atrocités commises par les occupants", ainsi que des images de cadavres éparpillés dans les rues.
Trois semaines plus tard, le britannique The Guardian a rapporté que selon les premiers résultats médico-légaux, la plupart des civils à Boutcha ont été tués par des fragments d'obus antipersonnel de 122 mm adaptés aux obusiers D-30, en service dans les forces armées ukrainiennes.
Village de Racak (Yougoslavie), 1999
Cet événement a été présenté par la diplomatie US et la presse comme une exécution massive de civils albanais par l'armée serbe. Il a servi de motif à l'Otan pour déclencher les bombardements de la Yougoslavie. Or, plusieurs observateurs internationaux ont noté à l'époque que l'Armée de libération du Kosovo aurait pu mettre en scène le massacre.
En février, le secrétaire d'État US Colin Powell est intervenu aux Nations unies avec un rapport sur des "armes chimiques" et des laboratoires mobiles irakiens. Il a montré une éprouvette avec une substance prétendument dangereuse.
Après l'intervention des USA en Irak, David Kelly, un des auteurs du rapport, a admis dans une interview que les laboratoires mobiles n'existaient pas et qu'il s'agissait d'une erreur. En juillet 2003, il a été trouvé mort près de son domicile. D'après la version officielle, il s'est suicidé.
Le 7 avril, une attaque chimique présumée aurait eu lieu à Douma, à 10 km à l'est de Damas. En guise de preuves, des images ont été divulguées montrant des habitants, dont des enfants que des médecins essayaient de sauver d'un empoisonnement par des agents toxiques.
Une semaine plus tard, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, sans attendre les conclusions de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, ont lancé des frappes sur le territoire syrien.
Par la suite, les personnes qui apparaissent dans la vidéo ont déclaré qu'elles n'avaient pas vu d'attaque. Selon des témoignages, des inconnus avaient rassemblé des gens à l'hôpital et les avaient aspergé d'eau, avant de les relâcher.
Kibboutz Kfar Aza (Israël), 2023
En octobre, la journaliste israélienne Nicole Zedeck a fait état d'une quarantaine de bébés assassinés et parfois décapités après l'attaque du Hamas contre cette localité.
Lorsque le public a demandé des preuves ou des précisions sur ce qui s'était passé, la journaliste s'est rétractée.