https://fr.sputniknews.africa/20240329/la-vente-a-terme-du-cacao-ivorien-empeche-les-planteurs-et-letat-de-profiter-de-la-hausse-des-prix--1065826020.html
La vente à terme du cacao ivorien empêche les planteurs et l’État de profiter de la hausse des prix
La vente à terme du cacao ivorien empêche les planteurs et l’État de profiter de la hausse des prix
Sputnik Afrique
Le modèle de commercialisation par anticipation du cacao ivoirien induit un énorme manque à gagner pour les caisses publiques et les producteurs, avance un... 29.03.2024, Sputnik Afrique
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Le cours d’une tonne de cacao a franchi cette semaine la barre des 10.000 dollars. Pourtant, la vente à terme du cacao ivorien empêche les planteurs et l’État de profiter de la hausse des prix, pointe un rapport fait par Ecofin Pro.Actuellement, en Côte d’Ivoire, le cacao est commercialisé par anticipation. Les prix de vente sont fixés au début de chaque campagne.Cela permet au Conseil Café-Cacao, l’instance nationale de régulation de la filière, de vendre par anticipation 70 à 80% de la récolte à des exportateurs.Le principal défaut de ce système: il n’est efficace que dans le cas où le prix de vente par anticipation est au-dessus des prévisions. Par contre, actuellement ce système induit un énorme manque à gagner pour les caisses publiques et les producteurs.Le rapport plaide pour une refonte du modèle en y introduisant une dose de flexibilité. Par exemple, une clause peut être introduite. Elle induira le versement d’une prime si l’évolution des cours dépasse la fourchette de prix convenue.
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Le modèle de commercialisation par anticipation du cacao ivoirien induit un énorme manque à gagner pour les caisses publiques et les producteurs, avance un rapport fait par Ecofin Pro.
Le cours d’une tonne de cacao a franchi cette semaine la barre des 10.000 dollars. Pourtant, la vente à terme du cacao ivorien empêche les planteurs et l’État de profiter de la hausse des prix, pointe un rapport fait par Ecofin Pro.
Actuellement, en Côte d’Ivoire, le cacao est commercialisé par anticipation. Les prix de vente sont fixés au début de chaque campagne.
Cela permet au Conseil Café-Cacao, l’instance nationale de régulation de la filière, de vendre par anticipation 70 à 80% de la récolte à des exportateurs.
Le principal défaut de ce système: il n’est efficace que dans le cas où le prix de vente par anticipation est au-dessus des prévisions. Par contre, actuellement ce système induit un énorme manque à gagner pour les caisses publiques et les producteurs.
Le rapport plaide pour une refonte du modèle en y introduisant une dose de flexibilité. Par exemple, une clause peut être introduite. Elle induira le versement d’une prime si l’évolution des cours dépasse la fourchette de prix convenue.
