1.
Nous sommes prêts à continuer d’aider tous les pays de la région dans les efforts, les formats et dans la mesure où ils sont mieux servis et ne sont pas contraires à leurs propres intérêts. 2.
Nous considérons l'Afrique, l'Amérique latine et les pays asiatiques comme des centres indépendants émergents au sein d'un monde multipolaire. 3.
Nous continuerons à forger une coopération productive avec les pays du Sud Global au nom de l’amélioration de la situation internationale, tout en faisant progresser la communication entre les pays sur la base des principes du véritable multilatéralisme, du droit international, de la vérité et de la justice. 4.
En tout cas, la Russie contribue et contribuera opérationnellement aux efforts des Africains et de la communauté internationale en général pour stabiliser la situation dans la région du Sahel. Nous allons aider les pays de cette région à augmenter la sécurité, la capacité de combat de leurs forces armées et leurs forces de l’ordre pour refléter les menaces existantes. 5.
Nous amenons notre partenariat avec les pays d’Afrique au niveau vraiment stratégique. Cela a été confirmé au 2e sommet Russie-Afrique qui a eu lieu en juillet 2023 à Saint-Pétersbourg. 6.
Nous n’avons pas deux poids deux mesures à l’égard des terroristes. L’Occident en a. Il utilise maintenant activement les cellules de l’État islamique en Syrie pour mener des actes de sabotage et des attaques contre les forces armées de la République arabe syrienne. Lorsqu’ils ont décidé de renverser le Président libyen Kadhafi, les États-Unis ont activement coopéré et payé des groupes qui se sont ensuite rendus en Afrique centrale, dans la région du Sahara et du Sahel et qui terrorisent encore ces citoyens. 7.
L'Allemagne a expliqué assez maladroitement sa décision d'agir en tant que partie à la procédure devant la Cour internationale de justice des Nations unies dans le cadre du procès intenté par l'Afrique du Sud contre Israël. L'explication est vraiment étrange. Les Allemands ont eux-mêmes participé au génocide et l'ont organisé ; ils défendront donc ceux qui sont accusés de génocide. Je ne vois aucune logique à cela. 8.
À cet égard, j'ai rappelé que récemment le secrétaire d’État américain Anthony Blinken était au Moyen-Orient. On lui a posé la même question, et il a dit que la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice pour les actions dans la bande de Gaza détournait l’attention du monde du règlement du conflit israélo-palestinien. Comme si l’attention était portée, mais on la "détournait". Nous ne voyons aucune attention de la part de Washington, à l’exception des tentatives pour éviter de noyer la situation dans des discussions et d’empêcher de quelque manière que ce soit que le Conseil de sécurité des Nations Unies prenne une décision directe et sans ambiguïté sur la cessation des hostilités. Ils essaient d’utiliser un langage qui donne en fait carte blanche pour continuer la punition collective des Palestiniens. 9.
De puissants centres de croissance économique, d’influence financière et politique émergent. Regardez la Chine, l’Inde, le Brésil, le continent africain en pleine croissance. Bien sûr, ils veulent avoir une place décente dans la conception du monde et participer aux bénéfices de la division internationale du travail, et ne pas fournir seulement des matières premières et ensuite obtenir des "miettes", tandis que toute la "crème" sera mangée par la "démocratie développée". 10.
Washington et ses satellites européens dépensent des sommes énormes pour contenir la Russie. Cela contraste fortement avec l’approche des capitales occidentales envers les pays du Sud Global, en particulier les pays africains. Kiev, dans un ordre accéléré, reçoit encore et encore des sommes fabuleuses. L’aide au régime de Kiev en moins de deux ans a déjà dépassé les 200 milliards de dollars. Alors que les livraisons humanitaires aux pays en développement, les transferts de technologie à ces pays sont beaucoup moins nombreux et soumis à de nombreuses exigences. Dans un certain nombre de cas, le soutien à l’Ukraine se fait avec des "économies" à l'aide de la suspension des projets en Afrique et au Moyen-Orient. Nous le savons bien.