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En Angola, 45 personnes mortes en trois mois suite à des pratiques rituelles
En Angola, 45 personnes mortes en trois mois suite à des pratiques rituelles
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Plus de 40 personnes contraintes de boire une décoction censée déterminer si elles pratiquaient des rites occultes sont mortes en Angola entre décembre et... 14.03.2024, Sputnik Afrique
2024-03-14T15:18+0100
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Quarante-cinq personnes ont trouvé la mort par empoisonnement entre décembre 2023 et février dernier dans la province de Bié, au centre de l’Angola, après avoir ingéré un liquide toxique dans le cadre de pratiques rituelles, ont indiqué les autorités locales. Elle a expliqué que les communautés locales y recourent lors de désaccords entre les familles, notamment lorsqu'un membre du village est mort dans des circonstances suspectes. La responsable a signalé que le dernier incident s'est produit en février dans la localité d’Ombala de Tchonga, où 12 personnes ont bu le poison, dont trois en sont mortes le même jour. Par ailleurs, Mme Filemone a fait savoir que pour lutter contre cette pratique, les autorités locales ont lancé plusieurs campagnes de sensibilisation auprès des communautés locales, déplorant qu’il existe encore une forte résistance de la part de nombreuses familles.
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En Angola, 45 personnes mortes en trois mois suite à des pratiques rituelles
15:18 14.03.2024 (Mis à jour: 15:39 14.03.2024) Plus de 40 personnes contraintes de boire une décoction censée déterminer si elles pratiquaient des rites occultes sont mortes en Angola entre décembre et février, selon les autorités locales.
Quarante-cinq personnes ont trouvé la mort par empoisonnement entre décembre 2023 et février dernier dans la province de Bié, au centre de l’Angola, après avoir ingéré un liquide toxique dans le cadre de pratiques rituelles, ont indiqué les autorités locales.
"Ces pratiques mortelles continuent de faire de nombreuses victimes, suscitant une profonde préoccupation au sein des autorités provinciales", a déclaré la présidente de la commune de Muinha, Luzia Filemone.
Elle a expliqué que les communautés locales y recourent lors de désaccords entre les familles, notamment lorsqu'un membre du village est mort dans des circonstances suspectes.
"Pour prouver la culpabilité de l’accusé, les habitants se rendent auprès d'un présumé guérisseur qui force le mis en cause à boire un liquide à base d'herbes, appelé Mbulungo, provoquant souvent sa mort par empoisonnement", a-t-elle précisé.
La responsable a signalé que le dernier incident s'est produit en février dans la localité d’Ombala de Tchonga, où 12 personnes ont bu le poison, dont trois en sont mortes le même jour.
Par ailleurs, Mme Filemone a fait savoir que pour lutter contre cette pratique, les autorités locales ont lancé plusieurs campagnes de sensibilisation auprès des communautés locales, déplorant qu’il existe encore une forte résistance de la part de nombreuses familles.
