L'ex-Président ukrainien Ianoukovitch avait une chance de stopper le Maïdan mais a manqué de volonté

© Sputnik . Andrey Stenin / Accéder à la base multimédiaKiev en février 2014
Kiev en février 2014 - Sputnik Afrique, 1920, 22.02.2024
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Au début des troubles à Kiev, les forces de l'ordre ne les prenaient pas au sérieux car seulement quelques milliers de personnes y participaient, a indiqué à Sputnik Vassili Prozorov, ancien lieutenant-colonel du SBU (Service de sécurité d'Ukraine).
Mais en janvier 2014, le SBU s'est rendu compte que les autorités faisaient des concessions aux protestataires: le Premier ministre a été limogé, des lois ont été annulées à leur demande, a-t-il énuméré.
Les témoins de ces événements ont alors constaté que les autorités n'avaient pas de volonté politique solide qui permettrait de rétablir l'ordre au centre-ville, selon lui.
Ianoukovitch avait des chances d'étouffer les protestations lorsque les forces de l'ordre ont pratiquement envahi la place de l'Indépendance, au centre de Kiev. Mais le pouvoir a dit "stop", avant de faire machine arrière. Sinon, dans la nuit du 18 au 19 février 2014, les protestataires auraient été chassés, assure l'expert.
Le centre-ville avait été occupé par les partisans de l'intégration à l'Europe le 21 novembre 2013. Il est devenu le centre d'opposition entre deux différentes forces politiques du pays. Le Président Ianoukovitch a dû quitter l'Ukraine après le coup d'État de février 2014.
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