BRICS, Gaza, sanctions... l'essentiel des déclarations de Lavrov à Cuba
© Sputnik . ministère russe des Affaires étrangères
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Le ministre russe des Affaires étrangères a évoqué l'élargissement des BRICS, les nouvelles sanctions antirusses adoptées par l'Union européenne et la crise dans la bande de Gaza lors dans le cadre de sa visite de travail à Cuba.
Le ministre russe des Affaires étrangères a donné une conférence de presse à La Havane dans le cadre de sa visite de travail à Cuba. Voici les points clés de ses déclarations:
La Russie note l'intérêt d'autres pays d'adhérer au Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations Unies qui comprend une vingtaine de pays. L'Afrique y est représentée par l'Algérie, l'Angola, la Guinée équatoriale, l'Érythrée et le Zimbabwe;
Cuba souhaite nouer des liens plus étroits avec les BRICS, "les autres membres du groupe auront une attitude positive à l'égard de l'obtention d'un nouveau statut par La Havane";
Sanctions antirusses: Moscou ne s'étonne plus en voyant que l'UE ne veille pas au bien-être de sa population, mais cherche à "ne pas être en retard sur les États-Unis dans leur hystérie antirusse". Ces derniers temps, Washington a cédé à Bruxelles la première place dans cette campagne russophobe;
Le nombre de civils tués dans la bande de Gaza depuis le début de l'opération israélienne est supérieur à celui des personnes mortes en Ukraine depuis le coup d'État de 2014 à Kiev;
Moscou veut aider Israéliens et Palestiniens à se mettre d'accord: c'est la seule voie possible pour résoudre la crise;
La Russie n'a pas réagi aux critiques émises par le Président brésilien contre Israël (Lula da Silva a comparé l'opération de Tsahal à l'Holocauste avant d'être proclamé persona non grata par le Président israélien), parce qu'elle "respecte le droit des dirigeants de n'importe quel pays d'exprimer leurs avis". Mais Moscou "voit les souffrances de milliers de personnes innocentes".
