Ce dont les ministres des pays de l’Alliance des États du Sahel ont convenu à Ouagadougou

© AFP 2023 FANNY NOARO-KABRELe ministre burkinabé de la Défense, le colonel major Kassoum Coulibaly (au centre), sourit lors de la réunion des ministres de l'Alliance des États du Sahel (AES), à Ouagadougou, le 15 février 2024, alors qu'il était assis avec le colonel Abdoulaye Maiga, ministre d'État, Ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement du Mali et le général Salifou Mody, ministre d'État, ministre de la Défense nationale du Niger.
Le ministre burkinabé de la Défense, le colonel major Kassoum Coulibaly (au centre), sourit lors de la réunion des ministres de l'Alliance des États du Sahel (AES), à Ouagadougou, le 15 février 2024, alors qu'il était assis avec le colonel Abdoulaye Maiga, ministre d'État, Ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement du Mali et le général Salifou Mody, ministre d'État, ministre de la Défense nationale du Niger. - Sputnik Afrique, 1920, 16.02.2024
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L’Alliance des États du Sahel (AES) décide de fonder le futur traité de sa Confédération sur les références historiques propres au peuple du Sahel.
Lors de leurs discussions à Ouagadougou le 15 février, les ministres des trois pays:
se sont félicités des succès obtenus jusqu’à ce jour dans la lutte contre le terrorisme, grâce à la mutualisation des efforts;
ont réaffirmé l'objectif de créer une Confédération des trois États membres;
n’ont pas jugé nécessaire de procéder à la révision la charte de la future Confédération;
tenant compte du retrait sans délai de l'AES de la CEDEAO, ont convenu que le Traité portant création de la confédération prenne acte.
Les ministres ont également formulé plusieurs recommandations, entre autres:
Élaborer la feuille de route de la Confédération des États du Sahel;
Accélérer l’élaboration de la charte graphique de l’AES;
Élaborer dans l’urgence un projet de protocole additionnel relatif à la libre circulation des personnes et des biens, à la défense et à la sécurité pour faire face aux implications liées au retrait de la CEDEAO;
Identifier des partenaires stratégiques.
Les délégués ont également exprimé leur solidarité au gouvernement et au peuple nigérien et condamné "la confiscation illégale et illégitime des avoirs de la république du Niger par l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) à travers la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest". Ils ont exigé leur restitution "sans délai".
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