Le Kremlin explique pourquoi il ne donne pas d'interview aux médias occidentaux

© Sputnik . Alexei Danitchev Vladimir Poutine
Vladimir Poutine - Sputnik Afrique, 1920, 11.02.2024
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Les demandes de journalistes occidentaux pour interviewer Vladimir Poutine ne manquent pas, mais ces derniers s'accrochent souvent à leur narratif, a déploré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Les critiques contre Tucker Carlson n'ont d'ailleurs pas tardé à fleurir, après son entretien avec le Président russe.
Peine perdue. Les médias occidentaux ont beau solliciter des entretiens avec Vladimir Poutine, ils avancent le même narratif en toute circonstance, a déploré Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.
"Depuis le début de l’opération militaire spéciale il y a deux ans, les radiodiffuseurs britanniques, américains et européens demandent des interviews de manière assez persistante. Mais cela ne sert à rien de donner des entretiens car ils n'essaient pas de donner des informations équilibrées", a-t-il déclaré.
Le journaliste américain Tucker Carlson se démarque des autres à cet égard, a-t-il ajouté.
L'entretien entre le Président russe et l'ex-vedette de Fox News a été diffusé le 9 décembre et a beaucoup fait parler. En plus de deux heures, Vladimir Poutine a répondu à une soixantaine de questions. Le Kremlin a révélé que Tucker Carlson avait lui-même suggéré l'interview et que la proposition avait été acceptée au vu de son travail médiatique équilibré.
Le célèbre journaliste pourrait désormais se retrouver dans le viseur de l'Union européenne. Bruxelles réfléchirait en effet à une "interdiction de voyager" à son encontre, a affirmé l'investisseur américain Brian Krassenstein, sur X (ex-Twitter). Un risque de censure qui a ému jusqu'à Elon Musk: "Si c'est vrai, cela serait très inquiétant", a réagi ce dernier sur le réseau social.
Le Conseil européen a cependant indiqué à Newsweek qu’il n’y avait pas de discussions en cours en son sein au sujet de Tucker Carlson.
Ceux qui veulent faire taire le journaliste n'ont en réalité rien à opposer aux arguments donnés par le Président russe lors de l'entretien, a pour sa part souligné Scott Ritter, ancien militaire américain.
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